Port-au-Prince, 21 mai 2021- Dans une déclaration de principe, ‘’N’ap Mache Poulavi’’ ‘’encourage les protagonistes à trouver la meilleure formule devant amener à une médiation nationale pour une solution à la crise, dont les plus vulnérables en font les frais.’’
Avant d’aboutir a cette conclusion, ‘’N’ap Mache Poulavi’’ fait plusieurs considérations notamment sur la rupture de l’ordre démocratique en Haïti, s’exprimant par la gouvernance en dehors de la Constitution et des principes de l’État de droit ainsi que des graves violations de droits humains et des libertés fondamentales, portant atteinte à la dignité de l’homme et de la femme haïtiens.
Selon cette structure qui était impliquée dans l’organisation de la marche contre le kidnapping et l’insécurité le 10 décembre 2020, les familles haïtiennes sont détruites par le kidnapping, la déshumanisation, les massacres et assassinats en toute impunité.
Elle tient compte des mobilisations populaires exigeant le respect de la Constitution et des principes de l’État de droit et des prises de positions exprimées par plusieurs partis et regroupements politiques dont En Avant, Operasyon Tet Ansanm, FND, Entente et MTVAyiti relatives a un départ ordonné de Jovenel Moïse.
Elle s’intéresse également aux préoccupations des acteurs internationaux dont le gouvernement et le congrès américains, le Conseil permanent de l’OEA, le Conseil de sécurité des Nations unies, le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, l’Organisation internationale de la Francophonie, sur la gravité de la crise haïtienne, y recommandant une solution concrète.
Toutefois, ‘’N’ap Mache Poulavi’’ se déclare attaché à la mobilisation pour le respect de la constitution.