L’opposition appelle à un soulèvement général à partir du 1e février 2021 pour forcer Jovenel Moïse à respecter la constitution

Jovenel Moise, president ''de facto'' d'Haiti

Port-au-Prince, 5 janvier 2021- Pour l’opposition seul un soulèvement général de la population haïtienne permettra d’obtenir le départ du pouvoir du président Jovenel Moïse dont le mandat constitutionnel arrive à expiration le 7 février 2021, selon l’article 134-2 de la constitution de 1987 amendée.

Selon un calendrier de mobilisation dévoilé par de nombreux partis politiques, organisations de base et de la société civile, ce soulèvement doit démarrer du 1e jusqu’au 7 février 2021 afin de forcer le président Jovenel Moïse à renoncer à tout projet de prolongation de son mandat au-delà du 7 février.

Il s’agit d’un soulèvement qui prendra diverses formes dont des manifestations spontanées, la désobéissance civile, l’érection de barricades et blocage pour arriver a l’installation d’un gouvernement de transition en remplacement de Jovenel Moïse, indique une note de l’opposition.

Selon la note de l’opposition, ce calendrier de mobilisation issue d’une large concertation entre les acteurs de la classe politique et de la société civile, prévoit entre autres une journée de mobilisation nationale et internationale en Haïti et aux États-Unis contre la discrimination et pour la démocratie, une journée de mobilisation nationale pour le respect de la Constitution et la mise en place de la Transition.

Des manifestations spontanées sont prévues à travers le pays à partir du 22 janvier, selon la note de l’opposition signée entre autres par Patrick Joseph, Josué Mérilien (KONBIT), Youri Latortue (AAA), Saurel Hyacinthe (INITE), Nenel Cassy, Me André Michel (Secteur Démocratique), Rony Thimoté, Biron Odigé (VIV AYITI) et Pilate Voltaire (NOU KONSYAN)…