Port-au-Prince, 1e janvier 2021- Pour l’Institut Mobile d’Education Démocratique (IMED) 2021 devrait être année du renouveau pour Haïti et le peuple haïtien qui vient de vivre une année 2020 particulièrement éprouvante à tous les points de vue.
Cet organisme des droits humains souhaite également que la nouvelle année puisse être l’occasion de remettre le pays debout et dire non à la misère, non aux injustices sociales et emprunter la voie du progrès, aux bénéfices d’une population qui patauge dans des conditions socio-économiques infrahumaines.
L’IMED croit qu’il faut mener un ne lutte sans faille contre la corruption, cette plaie qui ronge le pays depuis deux siècles et qui représente un obstacle majeur à la réduction de la pauvreté, à la stimulation d’une prospérité partagée et à l’implication des politiques de développement durable.
Estimant que le pays continue de faire face péniblement aux difficultés liées à l’insécurité alimentaire, sanitaire, environnementale, à l’insécurité criminelle marquée par le kidnapping et à toutes sortes de calamités et de détresses, l’IMED exhorte les haitiens à conjuguer leurs efforts en vue de sortir Haïti du gouffre.
L’IMED note que, ‘’ La population haïtienne souffre d’une mauvaise santé économique et politique. 70% de la population haïtienne n’ont pas accès aux soins de santé primaire, des millions sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë et sévère.’’
Avec une classe moyenne décapitalisée, une paysannerie abandonnée à elle-même, une jeunesse désabusée et un système de justice en lambeau qui ne combat pas l’impunité et la détention préventive prolongée, Haïti aura du mal à s’en sortir si les haitiens ne consentent pas des sacrifices pour mettre le pays sur les rails du progrès et du développement.
Cette organisation dirigée par Kettly Julien estime que les organisations de la société civile devraient se montrer plus vigilantes et moins claniques pour surmonter les difficultés auxquelles le pays est confronté.