Port-au-Prince, 18 avril 2021- L’institut mobile d’éducation démocratique (IMED) se déclare consterné par la déchéance de la société et la faillite de l’Etat qui n’arrive plus à assurer l’ordre et la sécurité des citoyens face aux bandits armés.
L’IMED se dit sidéré de constater que depuis plusieurs mois des assaillants qui sèment le trouble et participent à des massacres perpétrés à visières levées, s’affichent sur les réseaux sociaux sans que les forces de l’ordre n’interviennent.
Cette organisation déclare s’insurger contre la politisation et le démantèlement des institutions publiques chargées de la défense de la souveraineté nationale et de l’intérêt général du peuple haïtien.
L’IMED qui ne fait pas état de la fin du mandat de Jovenel Moïse depuis le 7 février 2021, fait remarquer que, ‘’L’exécutif, en l’occurrence le chef de l’Etat mandaté par la constitution du 29 mars 1987 pour garantir le bon fonctionnement des institutions de I ‘Etat, n’a pas été à la hauteur de ses missions légales.’’
L’IMED note que ‘’ judiciaire est paralysé depuis le 15 février dernier pour exiger le respect de la constitution de 1987 amendée qui interdit tout recours à la voie référendaire.’’
‘’Depuis I ‘accession de cette administration au pouvoir écrit l’IMED, les indicateurs en matière de respect des droits Humains et de l’Etat de droit sont de plus en plus alarmants. Les indices de perception de la corruption, de développement humain et de la transparence fiscale sont au plus bas, souligne-t-il.’’
Selon cette organisation, la crise humanitaire s’accentue et la situation sécuritaire se dégrade davantage. ‘’Les cas d’enlèvement, de séquestration contre rançon pullulent, soutient l’IMED.’’
Il dit déplorer que l’Etat haïtien se révèle tout simplement incapable de mettre fin à la prolifération des gangs armes, de garantir la sécurité, de r6aliser des élections libres, honnêtes et démocratiques dans le temps constitutionnel, de protéger les droits des citoyens, de rendre des comptes et d’assurer la transparence.