Port-au-Prince, 16 février 2021- Pour les organisateurs de la marche contre la dictature tenue le 14 février 2021, ‘’il est inconcevable que la coopération internationale, notamment l’OEA et le BINUH continuent de soutenir ce régime prédateur des droits humains et des libertés fondamentales.’’
Dans un message rendu public ce 16 février 2021, les initiateurs de la marche, ont dénoncé les atteintes aux principes démocratiques et l’offensive dictatoriale de Jovenel Moïse dont le mandat constitutionnel a expiré depuis 7 février 2021.
Selon eux, la population n’en peut plus et les citoyens investissent continuellement les rues pour exiger le respect de la constitution de 1987 amendée.
Dans leur message, ils décrivent une situation chaotique où ‘’la population dont les droits sont systématiquement violés est aujourd’hui en proie à une offensive dictatoriale et à la pauvreté extrême en constante augmentation.’’
Ils ont dénoncé les dérives dictatoriales du régime PHKT et alliés, consistant à renvoyer et remplacer illégalement des juges à la Cour de Cassation, mobiliser des gangs armés et milices politiques pour persécuter des opposants etc.
Dans une note paraphée par Edouard Paultre, les organisateurs de la marche du 14 février 2021, ont dénoncé également les assassinats, les viols sur femmes et mineurs, les actes de kidnapping, la répression et les brutalités policières exercées sur des manifestants et des journalistes dans l’exercice de leur fonction.