Port-au-Prince, 12 octobre 2020- Le Secteur Démocratique et Populaire lance toute une série de manifestations anti-gouvernementales à travers le pays.
En plus de la démission du président Jovenel Moïse, cette mobilisation qui démarre le 17 octobre qui coïncide avec la commémoration de l’assassinat du fondateur la patrie, Jean Jacques Dessalines, vise également à exiger que justice soit rendue à l’ex-bâtonnier de Port-au-Prince, Me Monferrier Dorval assassiné chez lui le 28 août dernier, à Grégory Saint-Hilaire, exécuté dans l’enceinte de l’école normale supérieure (ENS) et a tous les militants politiques et autres personnes victimes du régime en place.
Cette série de manifestations à laquelle les dirigeants du SDP invitent la population à participer massivement, a entre autres objectifs de dénoncer une campagne de répression systématique entreprise par le pouvoir en place contre ses adversaires, selon André Michel, porte-parole de cette structure politique.
Il a affirmé que cette situation est intenable où des militants politiques et des dirigeants syndicaux sont persécutés politiquement par le régime du PHTK.
André Michel a réitéré la position du SDP relative à son refus de négocier et de cohabiter avec Jovenel Moïse rappelant que l’opposition n’attend que la démission du chef de l’Etat qui ouvrira la voie, inévitablement à une transition de rupture pour engager le pays sur la voie de la conférence nationale, l’organisation du procès Petro caribe et des massacres perpétrés dans les quartiers populaires etc.