Le MTV/AYITI sollicite l’ONU pour un accord inter-haïtien, tout en constatant l’échec de ses missions financées à coût de milliards US

Pierre Reginald Boulos, dirigeant du MTV/Ayiti

Par JC,

Port-au-Prince, le 3 février 2021 –(RHInews)- Dans une correspondance datée du 2 février 2021, adressée au secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, le Mouvement pour la Transformation et la Valorisation d’Haïti (MTV/AYITI) a brandi le spectre d’un embrasement réel dans le pays au lendemain du 7 février 2021, sans la conclusion d’un accord politique entre les haitiens.

“Sans un accord politique inclusif, le pays se retrouvera au lendemain du 7 février 2021 avec un président de facto illégitime incapable de réaliser des élections ou d’imposer une constitution faite par un homme, avec un homme et pour un homme”, a écrit l’homme d’affaires Pierre Réginald Boulos, président de cette structure politique fraichement fondée, plus connue sous le nom de “Mouvman Twazièm Vwa”.

Faisant un résumé critique de la situation du pays caractérisée entre autres par des persécutions politiques, des assassinats spectaculaires, des cas de corruption avérés et de kidnapping contre rançon, la prolifération des gangs et une gouvernance politique à coup de décrets, Dr Pierre Réginald Boulos déclare interpeller l’ONU sur ces faits, tout en appuyant les efforts des haïtiens sur l’urgence de trouver une sortie de crise.

“Des solutions concertées et inclusives qui peuvent mettre fin au cycle récurrent d’instabilité politique, c’est ce qu’a souhaité, Réginald Boulos. Lesquelles constituent en fait le principal frein au progrès et au développement durable”, a ajouté Dr pierre Réginald Boulos dans sa correspondance au Secrétaire général, des Nations-Unies, Antonio Guterres.

M. Boulos a signalé le fait que “Jovenel Moïse refuse totalement de respecter la constitution prévoyant la fin de son mandat présidentiel le 7 février 2021.”

L’homme d’affaires haïtien qui a eu des démêlés avec le pouvoir en place sur un prêt qu’il a octroyé auprès de l’ONA, a rappelé que l’ONU, à travers ses différentes missions successives en Haïti (MINUSTA, MINUJUSTH et BINUH), a investi des milliards de dollars en Haïti pour prévenir le risque réel de ce genre d’embrasement politique en Haïti.