Port-au-Prince, 26 novembre 2020- A deux mois de la fin du mandat constitutionnel du président Jovenel Moïse le 7 février 2021, le Core Group qui lui est toujours fidele, appelle à la tenue d’élections dans le pays l’an prochain, espérant que, ‘’ l’année 2021 sera celle du renouveau démocratique.’’

Les membres du Groupe’’ appellent à une préparation accélérée des prochaines élections et appellent les dirigeants et institutions du pays à publier d’urgence un calendrier électoral, à accélérer la distribution des cartes d’identité nationale pour finaliser les listes électorales fiables dès que possible, à mettre en place une loi électorale et une loi sur les partis garantissant la transparence des bulletins de vote et d’assurer des conditions de sécurité suffisantes pour permettre leur bon déroulement, précise une note du Core Group.’’

Le Core Group encourage également toutes les parties en présence ‘’à s’engager, avec un esprit de responsabilité, dans un dialogue au service du peuple haïtien. » estimant que « ce n’est que par la redoute immédiate des efforts, et l’engagement constructif de toutes les forces de la Nation que les élections essentielles à un retour rapide à la normalité institutionnelle peuvent avoir lieu, pour le bien commun du peuple haïtien, lit-on, dans cette note. ‘’

Cette structure est composée d’ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, du Canada, d’Espagne, des États-Unis d’Amérique, de France, de l’Union européenne, de représentant spécial de l’Organisation des États américains et de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, Mme Helen M. La Lime.

L’appelle du Core Group à la tenue d’élections en Haïti arrive à un moment où le pays fait face à un climat d’insécurité particulièrement inquiétante et une répression policière préoccupante.

De nombreux secteurs du pays dont des organisations politiques et de la société civile ont exprimé, à reprises, leur refus de participer a des élections avec Jovenel Moïse au pouvoir.

Ces organisations ont souvent affirmé leurs positions de conduire le pays vers une transition refondatrice à la fin du mandat constitutionnel de M. Moïse, le 7 février 2021.