Port-de-Paix, 5 mai 2021- Des étudiants et des membres de l’opposition ont conspué ce mercredi les membres du conseil électoral provisoire (CEP) contesté de Jovenel Moïse lors d’une rencontre sur le projet de référendum sur la nouvelle constitution.
Les protestataires ont envahi l’espace où la rencontre devait se tenir et tenu des propos hostiles au pouvoir en place et a ses projets de référendum et d’élections.
Ils ont également dénoncé le comportement des membres du CEP contesté qui, selon eux, ont usurpé le titre de conseillers électoraux alors qu’ils font partie d’une structure constituée illégalement et sans consensus.
Les protestataires ont fait savoir qu’aucune condition n’est réunie pour la tenue d’élections dans le pays. Ils ont déclaré que le pays n’est pas prêt à avaler la pullule du référendum inconstitutionnel de Jovenel Moïse. Les conseillers électoraux contestés se sont retirés rapidement.
Les aux opposants a Jovenel Moïse et son projet de référendum se sont dit mobilisés pour faire échouer toute rencontre programmée dans le département par le CEP dont les membres n’ont pas prêté le serment constitutionnel devant la Cour de Cassation.
Mardi 4 mai, les membres du CEP contesté, n’ont pas pu tenir une rencontre prévue à Jean Rabel (Nord-Ouest) avec des notables de la ville sur le référendum relatif à la nouvelle constitution de Jovenel Moïse.
C’est l’avocat, Andalas Mertilus qui a sommé les membres du CEP de quitter les lieux et de renoncer à leur démarche. Il les a rappelés que l’article 284-3 de la constitution de 1987 interdit toute modification de la constitution par voie référendaire.