Mexico, 4 février 2021– Pour la Conférence permanente des partis politiques d’Amérique latine et des Caraïbes (COPPPAL), le mandat du Président d’Haïti, Jovenel Moïse, prend fin ce 7 février, conformément à la Constitution de ce pays, son mandat ayant commencé un an plus tôt, en raison de la crise qui a conduit à l’annulation des élections en 2015, qui ont été reprises en 2016.
Cela a été exprimé ce jour-là par l’organe non gouvernemental multilatéral par soixante-neuf (69) partis progressistes de 30 pays, appelant le président Moïse à respecter la Constitution haïtienne et réfléchir à sa décision de rester plus longtemps au pouvoir, ce qui contribuerait à l’aggravation de la crise politique, l’organisation économique, sociale et de sécurité de cette nation des Caraïbes.
Alejandro Moreno Cardenas, président de la COPPPAL, a appelé hier mercredi 3 février 2021, dans un communiqué de presse, le Président Jovenel Moïse à prendre soin et à protéger la démocratie dans ce pays, à ne pas la fragiliser par son refus de quitter le pouvoir.
‘’ M. Moïse doit se conformer à la Constitution marquant la fin de son mandat le 7 février, ne pas le faire met en péril la paix et la stabilité fragile qui s’est construite en Haïti, souligne la COPPPAL dans un communiqué.’’
‘’Moreno Cardenas a exprimé son soutien aux démocrates haïtiens qui luttent pour le respect de la Constitution. Il a signalé qu’un certain nombre de secteurs politiques haïtiens ont a montré leur ouverture au dialogue, à trouver une voie démocratique et pacifique, espérant que le Président Moïse respecte la Constitution et ne cherche pas à s’accrocher au pouvoir au-delà du 7 février 2021, car cela pourrait conduire le pays à plus de situation d’ingouvernabilité qui détruiraient ce qui a été construit à ce jour, en Haïti, a-t-il soutenu.’’
Le chef de la COPPPAL a appelé d’urgence l’ONU et l’OEA à assumer leur responsabilité face à la crise politique en Haïti, exigeant le respect de la Constitution de cette nation et de construire avec les forces politiques, économiques et sociales un accord qui assure la stabilité et l’orientation démocratique du pays.
Si Jovenel Moïse s’accroche au pouvoir, Haïti entrera dans une spirale de violence incontrôlable avec de terribles dommages pour la population, en plus de l’extrême pauvreté, à laquelle elle fait face et aux ravages de la pandémie du covid-19 et de l’insécurité, a conclu, Moreno Cardenas.