KOLOK appelle la Cour de Cassation à constater la fin du mandat de Jovenel Moïse

KOLOK/image d'illustration

Carrefour, 3 octobre 2020- ‘’Kolektif pou yon Lot Kafou’’ (KOLOK) invite la Cour de cassation à prendre des dispositions légales nécessaires pour constater la fin du mandat du président Jovenel Moïse qui se livre à des excès de violation de la constitution.

Selon cette organisation, le chef de l’Etat a réalisé un auto-coup d’Etat en formant un conseil électoral provisoire (CEP) auquel il confie la mission d’organisation un referendum constitutionnel. Il a mis fin prématurément à son mandat constitutionnel qui expire le 7 février 2021, fait remarquer KOLOK, dans une note de presse.

‘’Cet acte anticonstitutionnel veut dire que le président ne reconnait plus la constitution sous l’égide de laquelle il avait prêté serment, souligne l’organisation, ajoutant que si la constitution est mise en veilleuse, le président n’a plus de mandat constitutionnellement.’’

Se réjouissant de ce que la Cour de Cassation avait refusé de recevoir la prestation de serment du CEP contesté, KOLOK dit croire que la plus haute instance judiciaire du pays doit aller encore plus loin en annulant purement et simplement l’arrête nommant les neuf (9) membres du CEP en violation de la constitution.

Selon cette organisation, la Cour de Cassation en sa qualité de tribunal suprême où siègent des sages et respectueux de la loi, doit jouer son rôle de gardien du respect des normes républicaines pour freiner les dérives autoritaires de Jovenel Moïse.

KOLOK estime que les massacres perpétrés dans les quartiers populaires par des gangs armés au service du pouvoir en place, participent d’un plan dictatorial visant à réduire l’ensemble de la population au silence.