Fort-Liberté, 5 février 2021- A pratiquement deux (2) jours de la fin de son constitutionnel, Jovenel Moïse continue d’affirmer son intention de s’accrocher au pouvoir après la date fatidique du 7 février 2021.
S’exprimant ce vendredi 5 février 2021 à Fort-Liberté, chef-lieu du département du Nord-Est dans le cadre du lancement de son programme, ‘’Limen Ayiti’’ (Allumer Haïti), Jovenel Moïse a dénoncé une nouvelle fois une oligarchie corrompue qui cherche, en vain, à le renverser du pouvoir.
Il a fait savoir que cette oligarchie qui a pourtant finance sa campagne électorale ne peut pas prétendre être son patron arguant qu’il n’a que le peuple haïtien comme patron.
‘’On ne pourra pas m’assassiner ni m’emprisonner ou me faire exiler, a déclaré Jovenel Moïse dont la quasi-totalité des forces vives du pays réclament le départ le 7 fevrier 2021, conformément aux dispositions de l’article 134-2 de la constitution et de l’article 239 du décret électoral du 2 mars 2015.
Les églises catholiques et protestantes, les organisations de la société civile, les associations syndicales, la fédération des barreaux, les organisations des droits humains et l’opposition politique ont déjà exprimé clairement leur position quant a la fin du mandat de Jovenel Moïse, le 7 février 2021.
A date, seules les associations patronales n’ont pas pris position sur la fin du mandat du président Moïse qui peut compter sur le soutien de l’OEA, le BINUH et un groupe de partis politiques composés du PHTK, de la KID, Consortium, PLANSPA, Ayisyen pou Ayiti et du Bouclier qui approuvent ses projets d’élections et de referendum constitutionnel.