Jovenel Moïse promet de mobiliser l’armée aux trousses des gangs armés” mieux lotis et mieux rémunérés”

Jovenel Moise, president de la REpublique

Par Jacques Kolo,

Port-au-Prince, 4 septembre 2020 (RHInews)- C’est dans le département de l’Artibonite, particulièrement dans la localité de Moreau/Pont-Sondé que le président Jovenel Moïse a choisi de s’adresser à la nation depuis la mort le 28 août dernier de Me. Monferrier Dorval, bâtonnier de l’Ordre des Avocats de la capitale et les attaques meurtrières de la coalition des gangs du G-9 et alliés dans le quartier du Bel-Air, les 31 août et 2 septembre 2020.

Jovenel Moïse, comme pour électriser un groupe qui venait l’écouter le 4 septembre 2020 dans la localité de Moreau, a fait des déclarations tonitruantes concernant le sort des bandits qui sèment la terreur dans les familles, au grand dam de la police nationale.

Le Chef de l’Etat haïtien a promis que l’armée d’Haïti sera aux trousses des gangs qui sèment la mort et la désolation sur leur passage. Il a indiqué que les malfrats n’auront pas gain de cause du pays.

Me. Monferrier Dorval a été abattu de plusieurs balles dans sa résidence qui faisait l’objet, par la suite, de cambriolage.

Le quartier populaire du Bel-Air (rue Mayard, Carrefour-Péan, rue Saint-Martin) a été l’objet de plusieurs raids de la part du G-9 et alliés conduit par le violent chef de gang Jimmy Cherizier, dit ‘’Barbecue.’’

Jovenel Moïse a encore proféré des menaces à l’endroit de ceux qui sèment le chaos dans le pays, notamment dans la Vallée de l’Artibonite.

“La police est une force civile. Si elle ne peut pas créer un environnement sécuritaire et stable dans le pays, l’armée viendra en renfort”, a laissé entendre Jovenel Moïse qui croit que les bandits ont déjà franchi bien des limites.

Jovenel Moïse a également promis de déloger les bandits de “Savien” qui font et défont en toute impunité dans le département de l’Artibonite. Il a demandé aux responsables d’ériger un nouveau sous-commissariat à Moreau en vue de rétablir la paix.

Pancartes en main, des citoyens en nombre imposant ont réclamé la démission du président Jovenel Moïse pour avoir fait de fausses promesses à la population.