Port-au-Prince, 20 août 2021- Participant à la session extraordinaire du Conseil permanent de l’organisation des États Américains (OEA, ce vendredi 20 aout 2021, le Premier ministre Ariel Henry prend l’engagement de réaliser les prochaines élections en Haïti dans le plus bref délai.
Le PM qui a déjà rencontré divers secteurs vitaux de la nation dont les représentants d’organisations politiques et populaires, dans le cadre d’un Accord politique pour un ‘‘très large consensus’’ autour de l’organisation des prochaines élections, rassure les pays membres de l’Organisation hémisphérique, de retourner le pays rapidement à un fonctionnement normal des institutions démocratiques, sitôt franchi le cap post séisme.
Une rencontre fructueuse pour Dr Ariel Henry qui dit avoir échangé autour de la situation sociopolitique et économique du pays, et des actions envisagées en vue d’un véritable redressement concerté.
Depuis quelques jours, des discussions sont engagées entre l’Envoyé spécial américain pour Haïti, Daniel Foote, les leaders de l’opposition politique et de la société civile, lesquels ne digèrent pas l’établissement du gouvernement du Dr Ariel Henry qui, selon eux, n’est pas le fruit d’un large consensus pouvant garantir la stabilité et la sécurité, indispensables à l’organisation des élections dans le pays.
Le 13 août dernier le conseil électoral provisoire (CEP) a transmis au chef du gouvernement un calendrier électoral modifié et lui a demandé de convoquer le peuple en ses comices pour des élections présidentielles, législatives et d’un référendum sur une nouvelle constitution prévues le 7 novembre prochain.
Mardi 17 août, l’administration Biden a informé qu’elle ne demanderait plus la tenue d’élections avant la fin de cette année en Haïti en raison de l’impact du séisme du 14 août, de l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse et de l’insécurité qui sévit dans le pays.
Un haut responsable de l’administration Biden a déclaré que la Maison Blanche soutenait Haïti dans l’organisation de nouvelles élections lorsque cela était possible, citant le tremblement de terre, l’assassinat et la pandémie de coronavirus en cours.
“Nous soutenons fermement la tenue d’élections dès qu’elles sont viables”, a déclaré le responsable. “Même avant le séisme, ils sont au milieu d’une pandémie, et la situation en matière de sécurité était préoccupante,” a-t-il soutenu.