Port-au-Prince, 6 janvier 2021- Des partis, organisations de base de l’opposition et de la société civile continuent d’accentuer la pression sur Jovenel Moïse pour qu’il quitte le pouvoir, à un mois de la fin de son mandat constitutionnel.
Dans une note rendue publique en date du 6 janvier dont RHINEWS a obtenu copie, le CADOA, le MOLHA, l’IPAM, Bloc des Avocats Engagés, Opozisyon Sid, Entente Nationale, EDEM etc. se déclarent mobilisés dès aujourd’hui jusqu’au 7 février pour forcer Jovenel Moïse à respecter l’article 134-2 de la constitution amendée, selon lequel le mandat du président prend fin le 7 février 2021.
Selon les représentants de ces organisations qui dénoncent la situation de détresse et de calamité que vit le pays sous l’administration du régime du PHTK et alliés, M. Moïse doit renoncer à toute prétention de s’accrocher au pouvoir au-delà de la fin de son mandat constitutionnel.
Ils estiment qu’il est temps pour que l’ensemble de la société se soulève pour libérer le pays du régime du PHTK et alliés qui symbolise, selon eux la corruption, l’incompétence, le viol des mineurs, le gangstérisme et la terreur d’Etat.
Tous ceux qui veulent la fin du kidnapping d’Etat, le gaspillage des ressources du pays doivent conjuguer leurs efforts afin de créer les conditions nécessaires à la mise en place d’un gouvernement de transition de rupture qui se propose de répondre à certaines revendications majeures de la population.
Parmi les signataires de cette note figure entre autres, Evalière Beauplan, Jean Danton Léger, Yvon Feuillé, Serge Jean-Louis, Antoine Rodon Bien-Aimé, Hugues Célestin, Caleb Jean-Baptiste, Civil René…