Léogane, 20 novembre 2020- Des léoganais ont manifesté une nouvelle fois contre le président Jovenel Moïse dont ils réclament la démission, avant même la fin de son mandat le 7 février 2021.
Les protestataires ont accusé le pouvoir en place de pactiser avec des bandits armés pour terroriser la population en peu partout à travers le pays afin de réduire tout le monde au silence pour mieux instaurer une dictature.
Selon les manifestants, en plus du démantèlement de l’ensemble des institutions régaliennes et de contrôle, le régime du PHTK et ses alliés ont gangstérisé le pays et imposé un climat de peur a la population victime de kidnapping et de privation de la jouissance de ses droits naturels et constitutionnels.
‘’La justice et la police sont placés vassalisées et instrumentalisées pour exécuter les sales besognes du pouvoir en place qui ne jouit d’aucune légitimité populaire et qui est en train de faire des manouvres déloyales pour tenter de se perpétuer à travers des combines inacceptables, ont lancé certains manifestants.’’
Les protestataires ont fait savoir qu’ils maintiendront cette mobilisation en permance jusqu’au départ de Jovenel Moïse, au plus tard le 7 février 2021. ‘’Si M. Moïse tenterait un coup de force en essayant de rester au pouvoir au-delà de la date de la fin de son mandat constitutionnel, il se placerait en une très mauvaise situation qui pourrait difficile pour sa famille ainsi que ses supporteurs, ont-ils averti.’’
Cette manifestation conduite par l’ancien commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jean Danton Léger, a pris fin au cimetière de Léogane où les protestataires se sont adressés à ‘’Baron’’ pour les aider à se débarrasser du régime ‘’tet kale’’ (crâne rasé).