Washington, 2 mars 2021- Pour ce groupe de 15 congressmen et de congresswomen américains l’arrestation et l’emprisonnement d’un juge de la Cour Suprême du pays et une vingtaine d’autres personnes, est un acte arbitraire qui viole les droits humains.

Dans une correspondance de suivi adressée a l’ambassadrice des Etats-Unis en Haïti, Michelle Sison, ces parlementaires dont Maxine Waters, Frederica Wilson, Donald M. Payne, Jr., Karen Bass, Alcee L. Hastings, Bonnie Watson Coleman et Debbie Wasserman Schultz entre autres appellent la diplomate a user de son influence pour faciliter la libération de Dr Marie-Antoinette Gauthier, Marie-Louise Gauthier, inspectrice générale de la police nationale et Louis Buteau.

Ils fondent leur démarche sur le fait que la justice haïtienne dispose d’un délai légal de 90 jours pour inculper les personnes détenues depuis le 7 février pour tentative de coup d’Etat tout en notant que le juge Yvickel Dabrésil a été libéré après cinq (5) jours d’emprisonnement en raison de son statut et le privilège de juridiction dont il jouissait.

‘’Compte tenu de la crise politique et constitutionnelle, des manifestations et de la violence auxquelles Haïti est actuellement confronté, nous sommes profondément préoccupés par le fait qu’il serait extrêmement déstabilisant de maintenir ces personnes en prison dans les conditions actuelles jusqu’à 90 jours, écrivent les congressmen américains.’’

Dans leur correspondance, ils exhortent Michelle Sison à utiliser tous les outils diplomatiques disponibles à sa disposition pour demander aux autorités haïtiennes compétentes de libérer le Dr Marie Antoinette Gauthier, Marie-Louise Gauthier, Louis Buteau et les autres membres du groupe.

Ils disent apprécier les informations fournies par madame Sison sur ces cas et les déclarations de l’ambassade des États-Unis et du département d’État en faveur de la démocratie et des droits de l’homme en Haïti.