Port-au-Prince, 5 mai 2021- Selon Claude Joseph, ce sont ceux qui promeuvent le départ de Jovenel Moïse et la transition qui seraient derrière le phénomène du kidnapping qui affecte l’ensemble des secteurs du pays.
Claude Joseph croit que l’insécurité généralisée à laquelle le pays fait face depuis quelques temps aurait une dimension criminelle et politique.
Il accuse ceux qui, selon lui, n’ont aucune chance de remporter les prochaines élections, d’alimenter le kidnapping pour déstabiliser le pouvoir en place et pousser Jovenel Moïse à la démission avant la fin de ‘’son mandat.’’ Constitutionnellement, le mandat de Jovenel Moïse a pris fin depuis le 7 février 2021, conformément aux dispositions de l’article 134-2 de la constitution de 1987 amendée.
Faisant le bilan du nombre de réunions du conseil supérieur de la police national (CSPN) qu’il a organisée depuis son arrivée à la primature, quatre (4) au total, Claude Joseph, premier ministre de facto par intérim, promet d’arriver à bout de ceux qui alimentent l’insécurité et l’insécurité elle-même.
Le 1e mai dernier, lors de l’inauguration du barrage de Marion dans la commune de Grand-Bassin (Nord-Est), Jovenel Moïse avait déjà accusé l’opposition d’être responsable du kidnapping. Selon lui, 80% des cas de kidnapping répertoriés dans le pays seraient d’ordre politique.
Rien qu’au mois d’avril, les cas de kidnapping enregistrés dans la région métropolitaine ont augmenté de 300%, soit quatre-vingt-onze (91) cas contre 27 au mois de mars, selon des informations communiquées par le centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (CARDH).