Antonio Chéramy appelle les habitants des quartiers populaires à braver la peur pour freiner la terreur des gangs armés

Anotnio Cheramy, Don Kato, ancien senateur, membre du comite provissoire du SDP

Port-au-Prince, 3 septembre 2020- L’ancien sénateur de l’Ouest, Antonio Chéramy alias “Don Kato” se dit révolté par la situation de terreur imposée par le G-9 en Famille et Alliés dans les quartiers populaires de la région métropolitaine.

Selon les témoignages de divers habitants du Bel-Air, le G-9 en famille et Alliés dirigé par Jimmy Cherizier alias ‘’Barbecue’’ a mené mercredi en fin d’après-midi une nouvelle attaque contre les habitants du Bel-Air.

“Ce qui est en train de se passer au Bel-Air est une vraie tragédie et c’est inacceptable, dit-il, auquel personne ne devrait se montrer indifférent.”

  1. Chéramy dénonce le fait que des bandits armés appuyés par des véhicules blindés de la PNH se livrent à toutes sortes d’exactions sur des habitants du Bel-Air, dont des enfants en bas âge, des vieillards et des femmes sans aucune intervention de ceux qui dirigent le pays.

Rejetant la thèse avancée par le président de la CNDDR, Jean Rebel Dorcenat selon laquelle, les évènements survenus au Bel-Air entreraient dans le cadre d’un simple conflit entre gans rivaux, l’ancien parlementaire se demande pourquoi des femmes et des enfants ont été pourchassés par les bandits armes…

Selon Don Kato, les habitants des quartiers doivent se réveiller et ne pas laisser que des délinquants a la solde du régime en place continuent de les massacrer, d’incendier leurs maisons, violer leurs femmes et leurs filles.

“Libérez-vous de votre peur et soyez solidaire en conjuguant vos forces pour freiner l’action des bandits qui ont bénédiction de ceux qui sont censés vous protéger, s’écrie-t-il, ajoutant que si la société ne réagit pas sévèrement contre les malfrats, les habitants des quartiers populaires continueront à compter des cadavres.’’

Accusant directement le pouvoir en place d’être de connivence avec les gangs armés, Don Kato affirme que ceux qui commettent des exactions sur la population répondront un jour ou l’autre de leurs forfaits devant un tribunal, arguant que la situation ne pourra pas rester inchangée indéfiniment.

Il dit déplorer que les sénateurs en fonction, a part Patrice Dumont qui a dénoncé le drame qui se joue dans les ‘’ghettos,’’ n’élèvent jamais la voix pour appeler le pouvoir en place a mettre fin aux actes de cruautés des gangs armés dans le pays.