Himmler Rébu préconise un dialogue de dernière heure pour favoriser un départ du pouvoir de Jovenel Moïse, sans casse !

Ancien colonel Himmler Rebu, dirigeant du GREH

Port-au-Prince, 4 février 2021- Himmler Rébu, leader du grand rassemblement pour l’évolution d’Haïti (GREH) a exhorté Jovenel Moïse une nouvelle fois à se conformer aux dispositions de l’article 134-2 de la constitution amendée de 1987 pour éviter d’entrainer le pays dans le chaos après le 7 février 2021.

Dans une correspondance adressée à Jovenel Moïse en date du 4 février 2021, l’ancien colonel de l’Armée a invité le chef de l’Etat à se dépouiller de ses illusions et de renoncer à ses calculs arithmétiques pour se rendre à l’évidence que son mandat arrive à terme et qu’il doit prendre toutes les dispositions pour rendre le pouvoir à la date prévue par la constitution.

Dans cette Correspondance, M. Rébu estime que Jovenel Moïse et ses conseillers ont tort de penser qu’il ne se passera rien, ou presque, avant le lundi 8 février 2021.

‘’Ce jour-là, si on a l’inconscience de le laisser arriver sans rien faire, sera pire que le tremblement de terre de 2010, a prévenu Himmler Rébu qui dit s’adresser à Jovenel Moïse en tant qu’être humain et en tant qu’officier supérieur de l’armée préparé et entraîné à l’évaluation de situations.’’

Invitant Jovenel Moïse à revenir sur terre, le stratège militaire rappelle à celui-ci que son devoir de président est de protéger ses citoyens, arguant que ‘’le chef de l’Etat a erré et, toutes les voix qui croient avoir intérêt dans le chaos qui s’annonce, lui ont mille fois démontré.’’

‘’Si pour vous 2017 plus 5 égal 2022, pour les Sénateurs 2017 plus 6 aurait dû être égal à 2023. Le raisonnement est simple ; vos motivations sont donc ailleurs, selon Himmler Rébu qui croit que Jovenel Moïse semble évaluer la situation à l’aune de ce qu’il croit être la faiblesse de l’opposition.’’

Le dirigeant politique a nommément exhorté le directeur général a.i de la police nationale, Léon Charles, Dimitri Hérard, responsable de l’USGPN, et le lieutenant général Jodel Lessage qui assure l’intérim permanent comme commandant en chef des Forces Armées d’Haïti (FAdH) depuis plus de trois (3) ans, a ne pas retourner leurs armes contre la population.

Il a également mis en garde Jeantel Joseph, chef de la BSAP, responsable des exactions de cette inconnue troupe armée, contre toute utilisation des agents de cette structure dans des violations des droits de l’homme.

Devant le qui risque de chaos qui guette le pays, Himmler Rébu en a fait appel à la conférence épiscopale, la conférence des églises protestantes, les silencieux vaudouisants ; aux acteurs : du collectif du 4 décembre, de la CASC, du Sénat de la République, du pouvoir judiciaire et leur demande de se saisir d’office et d’autorité du dossier du dialogue de la dernière heure, pour sauver ce qui peut l’être encore.