Port-au-Prince, 1e février 2021- Les syndicats de transport, d’ouvriers, d’enseignants et d’autres organisations de la société civile ont de quoi se réjouir. Et pour cause, la première des deux journées de grève générale lancé sur l’ensemble du territoire national, a été très largement suivie à Port-au-Prince et dans les différentes villes de province.
Le transport en commun, les écoles, l’université, le gros commerce, les banques commerciales n’ont pas fonctionne ce lundi 1e février, ont constaté des reporters de RHINEWS.
A part le respect de la constitution amendée de 1987, notamment son article 134-2 de la constitution qui fixe la fin du mandat présidentiel au 7 février 2021, la grève vise aussi à exiger la fin de l’insécurité et du kidnapping qui appauvrissent les masses défavorisées et les éléments de la classe moyenne, selon les organisateurs.
‘’Nous avons appelé à cette grève générale à l’échelle nationale pour protester contre l’insécurité qui affecte tous les secteurs afin que ceux-ci se fasse entendre, déclare le syndicaliste Duclos Bénissoit qui se réjouit de la réussite de la première journée de grève.’’
Se félicitant de la réponse de la population à ce mot d’ordre de grève, M. Bénissoit déclare souhaiter que les autorités en place prennent note du refus des citoyens de leur politique axée sur le mépris des revendications populaires, l’insécurité comme moyen pour faire peur à la population, la corruption et l’impunité.
Il invite les citoyens à observer la deuxième journée de grève et à suivre les prochains mots d’ordre du collectif des syndicats pour le respect de la constitution (COSHARCO) et des autres organisations de la société civile.
Pour sa part, le syndicaliste Dominique St-Eloi, a fait savoir que le mot d’ordre a été respecté à plus de 100% à travers tout le pays. Il s’en est dit satisfait.