Par Kenol Anglade,
New-York, le 1e décembre 2021– Alors que d’autres personnes viennent en Haïti pour s’enrichir, un pauvre émigré haïtien, sans papier, hurle de peur et refuse de retourner vers son pays d’origine.
Quel paradoxe !
Demandez aux commerçants siro-libanais de laisser Haïti, ils hurleraient plus fort que les pauvres émigrés haitiens face aux agents de l’immigration américaine sous le pont de El Rio au Texas.
Demandez au directeur de la compagnie téléphonique Digicel en Haïti de vider les lieux, il ne le fera pas, malgré la menace incessante des gangs et la dévaluation de la monnaie haïtienne, la gourde.
Suggérez au Core Group de laisser Haïti pour de bon, ses membres et alliés vous opposeraient la résistance la plus farouche.
Etrange anomalie !
Il fut un temps, les français venaient dans ce même pays pour y faire fortune. Ils se faisaient “engagés” pour 36 mois pour payer leur arrivée à la “Terre Promise” que représentait Haïti pour eux à l’ époque. Et les espagnols, et les anglais qui étaient sur le sol d’Haïti avant eux pillaient les ressources naturelles de ce petit coin de terre.
Aujourd’hui encore, des étrangers se battent pour venir s’installer en Haïti là où il y a du pétrole, de l’iridium, de l’or et autres métaux précieux sans compter nos produits agricoles 100% bio.
Nos ennemis ne veulent pas que le reste du monde sache cette vérité afin d’être à l’ aise pour continuer l’ exploitation des richesses du pays. En effet, la compagnie Rodham-Clinton exploitent nos mines d’or avec un contrat bidon de 25 ans. (Voir l’article en ligne de Washington Post ci-dessous).
“Role of Hillary Clinton’s brother in Haiti gold mine raises eyebrows.” (Mars 2015)
www.washingtonpost.com
Savez-vous que 75% du produit à base de tout parfum dans le monde viennent d’Haïti ?
Une tonne d’iridium sur le marché international coûte $45 milliards. Haïti est le deuxième pays en réserve d’iridium.
Que doit-on faire ?
Des changements drastiques au niveau national et international s’imposent. La relation socio- politique et commerciale haïtienne avec ses soi-disant pays amis se révèle une équation non-balancée.
Il nous faut changer l’équation aujourd’hui.
Tout changement visant à développer Haïti doit être conçu par les haïtiens et pour les haïtiens.
Au niveau national, il nous faut d’abord :
1) Elire un gouvernement patriotique qui a la conviction et la volonté politique nécessaires pour dire aux faux pays amis que quelque chose doit changer.
2) Créer des infrastructures adéquates pour attirer des investissements provenant des étrangers et de la diaspora.
3) Sur le plan international, Haïti doit développer des rapports égalitaires avec d’autres pays qui le veulent bien (comme la Russie et la Grande Chine) par exemple.
4) Fermer la vanne qui alimente les bandits en armes et en munitions.
Deux de ces facteurs susmentionnés seulement peuvent enclencher un nouveau départ pour la première république noire. Alors, tout haïtien éparpillé à travers le monde n’aura point de crainte de revenir à la terre natale pour y vivre paisiblement.