Par Daly Valet,
Port-au-Prince, 1e juillet 2020- La grâce du président Jovenel aux bandits et criminels notoires relève de la grâce disgracieuse.
Le droit de grâce est reconnu aux présidents pour qu’ils puissent témoigner de l’indulgence et de la compassion envers leur peuple. C’est un acte d’inspiration chrétienne qui ouvre la voie de la repentance et de la rédemption aux pécheurs graciés.
Quand un pouvoir use du droit de grâce pour infester nos rues de bandits, blanchir des dévoyés et exposer la société à la violence des criminels connus et reconnus, ce pouvoir ne fait que confirmer son ancrage dans la criminalité et son choix de faire cohorte avec les bandits.