Par Daly Valet,
Port-au-Prince, 24 janvier 2021- La disparition du professeur Monferrier Dorval ne cesse de me tourmenter. Je ne parviens pas à avoir de sommeil tranquille depuis son assassinat.
Je refuse de croire qu’on a pu faire ça aussi tranquillement, aussi froidement, aussi normalement et aussi impunément à un pays.
La mise à mort programmée et commanditée de ce bel esprit aura été l’un des événements les plus déterminants et les plus décisifs de toute ma vie…
Ça me trouble et me tourmente on ne peut plus. C’est insoutenable. On ne fait tout simplement pas ça à un pays. J’en reviens toujours pas. Je me revois tout le temps à son bureau de la Ruelle Rivière à Port-au-Prince en train de parler constitution, régime politique et responsabilité pénale des présidents. Je devrai me faire Dieu pour oublier un tel crime, cette sublime vie ôtée à nos tristes vies.
Si mes publications sont devenues de plus en rares sur les reseaux, c’est que la perte de Me Dorval m’a convaincu que désormais nous n’avons très peu à nous dire de discours et beaucoup à entreprendre d’actions porteuses, transformatrices, correctrices et rectificatrices.
Ô cette éternelle présence d’une absence ….