Port-au-Prince, dimanche 29 août 2021- D’entrée de jeu, le juge des référés qui juge contradictoirement et à charge d’appel, se déclare compètent pour connaitre la cause en relation a l’affaire opposant l’unité de lutte contre la corruption (ULCC) à la Real Business Investment (RBI), une société créée par Réginald Boulos et ses associées.
Le tribunal des référés, dans son ordonnance du 25 août 2021, déclare irrecevable l’opposition formée par L’ULCC contre la décision du premier juge, rejette les fins, moyens et conclusions de I’ULCC.
Le 26 juillet 2021, le tribunal des référés avait annulé pour excès de pouvoir et abus d’autorité tous les mandats et les mesures relatives au gel des comptes bancaires prises par l’ULCC à l’encontre de Reginald Boulos et de ses associés.
Dans son nouveau jugement, le tribunal des référés maintient l’ordonnance du 26 juillet 2021 rendue par le doyen Bernard Sainvil tout en ordonnant aux banques et institutions financières établies en Hatti de débloquer les comptes de : Isabelle Valmé, Pierre Reginald Boulos, Sébastien Boulos, Melissa Urcile Pierre et la Real Business Investment S.A.
Dans ce jugement où Me Bredy Fabien a fait office de juge des référés, le tribunal des référés annule également l’ordre de recherche en date du 2 juillet 2021 par l’ULCC contre Pierre Reginald Boules dit que cette ordonnance est exécutoire sur minute nonobstant appel, défense d’exécuter ou toute autre voie de recours, condamne l’ULCC au frais et dépens de l’instance.
C’est donc un revers pour l’ULCC qui a tenté de faire arrêter L’homme d’affaire Réginald Boulos, ses associés de la RBI et de bloquer leurs comptes bancaires.
La défense de la RBI était assurée par le cabinet de Me Samuel Madistin.