Port-au-Prince, 27 août 2020- Dans une analyse de la situation générale du pays, le Sant Karl Lévêque déclare observer la dégénérescence de la sécurité du pays et prendre acte de la violation systématique des droits humains et des libertés publiques en Haïti.

Le SKL dit noter qu’avec le pouvoir du PHTK, le droit de manifester garanti par l’article 31 de la Constitution devient de plus en plus entravé, arguant que ce droit est constamment bafoué par certaines unités de la police opérant a la solde des autorités politiques dans le but de réprimer de paisibles citoyens.

L’organisation rappelle aux policiers leur obligation de respecter scrupuleusement le code déontologique de la police nationale dans l’exercice de leur profession.

Dénonçant l’incapacité du régime en place à résoudre le problème de l’insécurité, le SKL dit prendre acte de que le pays franchit un carrefour politique sinueux où tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains de l’exécutif, à travers le président jovenel Moïse.

Au contraire, souligne l’organisme des droits humains, les bades armées se renforcent sous la direction du pouvoir exécutif dans la perspective de contrôler les prochaines élections afin que le PHTK puisse se perpétuer au pouvoir.

Selon le SKL, ces pratiques sont contraires aux principes de liberté, de droit et démocratiques pour lesquels le peuple haïtien s’est sacrifié.