Port-au-Prince, 13 Août 2020- La grève des associations de greffiers se poursuit dans l’ensemble des dix-huit (18) juridictions du pays.
Entamée depuis trois semaines, cette grève affecte notamment le fonctionnement des tribunaux de première instance, des tribunaux de paix et des cours de justice.
Ce mouvement qui bénéficie du soutien de l’Association Professionnelle des Magistrats (APM) vise à exiger du gouvernement le respect d’un protocole d’accord signé entre les associations des greffiers et le ministère de la justice depuis en 2017.
Trois ans se sont écoulé mais le ministère de la Justice n’a toujours pas satisfait les revendications des greffiers qui exigent le changement de leur statut, l’ajustement de leur salaire, une carte de débit et certains avantages sociaux.
L’APM justifie son soutien aux greffiers au fait que ces derniers sont indispensables au fonctionnement des tribunaux, et qu’en plus, ils représentent des collaborateurs immédiats pour magistrats dans l’accomplissement de leur tâche.
Me Martel Jean-Claude, secrétaire général de APM, dit souhaiter que le gouvernement réponde aux revendications des greffiers afin de juguler la crise qui paralyse le fonctionnement des tribunaux et des cours de justice du pays.
Selon lui, les revendications des greffiers sont justes et l’Etat haïtien doit respecter ses engagements envers cette catégorie de professionnels de l’appareil judiciaire.