Par Jacques Kolo,
Port-au-Prince, le 2 novembre 2020 (RHInews)- L’émotion est encore vive dans le pays notamment à Port-au-Prince, vingt-quatre (24) heures après la découverte à Delmas du cadavre d’Evelyne Sincère qui a été enlevée le 29 octobre dernier.
Le choc était à son comble, suite à cette découverte macabre du corps sans vie de cette demoiselle sur une pile de détritus. Elle a été tuée vraisemblablement par strangulation, après qu’elle eût été violée par ses ravisseurs qui réclamaient dans un premier temps une rançon de cent mille dollars américains, en échange de sa libération lequel montant a été révisé à la baisse par la suite, selon sa sœur aînée qui était inconsolable.
Un juge de paix requis sur les lieux pour le constat légal, Jean Fleury Raymond, affirme que la jeune écolière Evelyne Sincère aurait reçu plusieurs coups avant sa mort humiliante.
Comme dans une course au tweet, le président Jovenel Moïse fut le premier a fait part de “son choc” ce lundi matin, qualifiant l’assassinat d’Evelyne Sincère “d’atrocités inacceptables”.
“En tant que père de famille, je suis profondément choqué par l’enlèvement suivi de l’assassinat de la jeune écolière Evelyne Sincère”, écrit Jovenel Moïse.
Jovenel Moïse qui n’est pas à son premier tweet du genre après chaque assassinat spectaculaire estime que “les autorités policières et judiciaires n’ont qu’un seul choix mettre les bandits hors d’état de nuire”.
Pour sa part le Ministre haïtien de la justice, Me. Rockefeller Vincent, déclare qualifier cet acte de criminel qui, à son avis, touche la nation dans ses valeurs sacrées. Il dit exiger des résultats concrets et rapides de la part du parquet de la capitale et de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), dans le cadre de ce “crime odieux et foncièrement révoltant”.
La toile est en effervescence depuis qu’on a retrouvé le corps sans vie presque nu de la demoiselle Evelyne Sincère. Chacun commente à sa façon ce crime odieux qui soulève la réprobation des gens de bien. Le dénominateur commun reste la passivité des hautes autorités de l’Etat face à ce climat de terreur qui frappe durement des familles haïtiennes.