Des bandits armés contraignent des établissements scolaires de relâcher leurs écoliers à Petite-Rivière

PALAIS DE LA BELLE RIVIÈRE,,'' PALAIS DE 365 PORTES'', PETITE-RIVIERE

Petite-Rivière, 20 août 2020- Des bandits armés ont fait une démonstration de force hier a Petite-Rivière de l’Artibonite où ils ont défilé lourdement armés dans les rues pour intimider la population.

Selon les informations recueillies sur place, il s’agirait d’un nouveau gang qui vient de naitre et qui prétend d’être en face de celui de la localité de Savien, emmené par un certain Odma.

Les membres du nouveau gang qui prétendent vouloir protéger la population, ont contraint les établissements scolaires de la ville de relâcher leurs écoliers. ‘’C’était une opération bien planifiée, puisque les bandits armés se sont rendus dans chaque école pour exiger le renvoi des écoliers, selon un témoin qui déplore la passivité des autorités face à cette situation.

Cette action a provoqué une véritable panique dans la ville où des couraient dans toutes les directions.

Les bandits qui ont demandé à la population de se terrer chez elle, annoncent qu’ils vont perturber aussi le fonctionnement de toutes les activités de la ville, notamment le principal marché public de la zone.

Le chef de gang de Savien, ‘’Odma’’ avait laissé entendre que sa bande allait permettre à la population de vaquer a ses occupations dans une vidéo de propagande de leurs forfaits diffusée sur les réseaux sociaux, la semaine dernière.

Lui et ses lieutenants ont brûlée des pneus et exhibé des armes qui appartiendraient à la police nationale. Ils ont mis la police au défi de les récupérer.

Selon divers habitants de Petite-Rivière de l’Artibonite, il y aurait actuellement au moins quatre gangs armés qui opèrent dans la zone malgré une certaine présence policière.

Le BINUH et l’ambassade américaine en Haïti ont exprimé ces derniers temps, leurs préoccupations face a la prolifération des gangs armés dans qui endeuillent la population et appelé le gouvernement a agir pour mettre fin aux activités de ces bandes criminelles.

En réaction, le pouvoir a déclaré tolérance zéro pour les bandits armés, mais les résultats se font toujours attendre.