Les Républicains proposent le retrait des États-Unis de l’ONU…

Salle de reunion du Conseil de Securite de l'ONU...

WASHINGTON, vendredi 21 février 2025-Des membres républicains du Congrès américain ont présenté un projet de loi visant à retirer définitivement les États-Unis de l’Organisation des Nations Unies. Selon Fox News, ce texte serait soumis à l’examen de la Chambre des représentants.

Le jeudi 20 février, le sénateur Mike Lee (R‑Utah) a déposé un projet de loi intitulé Disengaging Entirely From the United Nations Debacle Act of 2025. Ce texte prévoit la suppression totale de l’adhésion des États-Unis à l’ONU et à toutes ses agences affiliées, ainsi que la cessation du financement public apporté à ces organismes.

Le sénateur Chip Roy (R‑Texas) s’est dit prêt à présenter ce projet devant la Chambre des représentants. Dans une interview accordée à Fox News, Mike Lee a affirmé que « l’ONU s’est transformée en une plateforme pour les tyrans et en un lieu d’attaques contre l’Amérique et ses alliés ». Chip Roy a ajouté que l’organisation était gangrenée par la corruption et qu’elle « n’a, depuis des décennies, pas réussi à empêcher guerres, génocides, violations des droits de l’homme et même pandémies ».

Parmi les co-parrainages, on compte également les républicains Mike Rogers (Alabama), Eli Crane (Arizona), Diana Harshbarger (Tennessee), Anna Paulina Luna (Floride), Harriet Hageman (Wyoming), Josh Brecheen (Oklahoma), Thomas Massie (Kentucky) et Marjorie Taylor Greene (Géorgie).

En outre, la législation interdirait aux États-Unis de participer aux négociations de paix menées par l’ONU et empêcherait le pouvoir exécutif de conclure tout accord relatif à l’adhésion ou à l’implication dans des organisations affiliées à l’ONU sans l’approbation préalable du Sénat.

Le président Donald Trump, critique virulent de l’ONU depuis avant son élection, n’avait jamais exclu la possibilité de retirer les États-Unis de l’organisation. En effet, le 4 février 2025, il avait signé un décret exécutif visant à retirer le pays du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et à prolonger la suspension du financement de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Par ailleurs, en janvier 2024, l’ancien président Joe Biden avait également coupé le financement de l’UNRWA après qu’Israël eut accusé 12 employés sur 13 000 de l’agence à Gaza d’avoir participé à l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023.