Donald Trump revient à la Maison-Blanche pour un second mandat : « L’âge d’or des États-Unis commence aujourd’hui », promet-il en jurant de restaurer la grandeur américaine…

WASHINGTON, (D.C.), lundi 20 janvier 2025 Donald J. Trump a prêté serment pour un second mandat en tant que président des États-Unis, dans un climat politique tendu et marqué par une polarisation extrême. Dans son discours d’investiture, prononcé dans la rotonde du Capitole, il a dessiné les contours d’une présidence centrée sur la défense des intérêts américains à tout prix, renforçant son principe d’« America First » avec des propositions radicales en matière économique, institutionnelle et géopolitique.

Dès les premières minutes de son discours, Trump a insisté sur la nécessité de redéfinir les fondements de l’économie américaine. S’inspirant de son premier mandat, il a annoncé le renforcement des politiques protectionnistes. Il a promis l’instauration d’un « External Revenue Service », une nouvelle agence chargée de collecter les droits de douane sur les importations, qu’il considère comme un levier essentiel pour relancer l’industrie nationale. « Les États-Unis ne seront plus le jouet économique des puissances étrangères. Chaque dollar importé financera la renaissance de nos usines, » a-t-il déclaré.

Dans un geste visant à séduire la classe ouvrière, Trump a annoncé des investissements massifs dans les infrastructures, notamment pour revitaliser les zones industrielles délaissées du Midwest. Il a également affirmé vouloir rétablir la domination énergétique des États-Unis en annulant les restrictions environnementales imposées sous l’administration Biden. « Nous serons à nouveau la superpuissance énergétique mondiale, sans compromis, » a-t-il martelé.

Il a également évoqué la fin des politiques favorisant la transition vers les véhicules électriques, qu’il qualifie de « mandat déguisé » imposé aux Américains. À la place, il a promis de soutenir l’industrie pétrolière et gazière, en relançant des projets comme le pipeline Keystone XL et en augmentant l’exploration de nouvelles réserves.

Sur la question de l’immigration, Trump a présenté un plan encore plus radical que lors de son premier mandat. Il a annoncé un programme de déportation massive visant à expulser des « millions d’immigrants illégaux » présents sur le territoire américain. « Nous allons restaurer l’ordre en expurgeant notre pays des criminels et des envahisseurs, » a-t-il affirmé. Il a promis une mobilisation sans précédent des forces de l’ordre et des ressources fédérales pour exécuter ce plan.

En outre, il a réitéré son engagement à renforcer la sécurité de la frontière sud. Il a annoncé le déploiement de milliers de militaires pour surveiller les points d’entrée, tout en promettant la construction de nouvelles sections du mur frontalier. Il a également proposé de réinstaurer la politique « Rester au Mexique », obligeant les demandeurs d’asile à attendre leur audience judiciaire hors des États-Unis. « Notre message est clair : ceux qui cherchent à profiter de notre générosité seront renvoyés chez eux sans délai, » a-t-il déclaré.

Donald Trump a également exposé une vision géopolitique agressive, qui reflète ses ambitions expansionnistes. Il a évoqué la possibilité pour les États-Unis de prendre le contrôle stratégique du canal de Panama, qu’il considère comme vital pour les intérêts économiques et militaires américains. « Le canal de Panama doit être protégé des influences étrangères qui menacent notre sécurité et notre prospérité, » a-t-il déclaré, sans donner de détails sur les moyens envisagés pour atteindre cet objectif.

De manière encore plus surprenante, Trump a relancé l’idée controversée d’acheter le Groenland, une proposition qui avait été rejetée avec dérision lors de son premier mandat. « Le Groenland est une opportunité stratégique et économique que nous ne pouvons pas ignorer. Sa richesse en ressources naturelles et sa position géographique en font une priorité pour notre administration, » a-t-il affirmé.

Ces propositions ont immédiatement suscité des débats internationaux, certains analystes considérant qu’elles pourraient entraîner des tensions diplomatiques importantes avec le Danemark et d’autres alliés des États-Unis.

Trump a promis une transformation radicale des institutions américaines, affirmant que « le système actuel est corrompu, inefficace et inadapté aux besoins du peuple américain. » Parmi ses propositions figurent la suppression du département de l’Éducation, qu’il accuse de promouvoir des idéologies progressistes comme la théorie critique de la race. « Nous redonnerons aux parents le contrôle total de l’éducation de leurs enfants, » a-t-il insisté.

Il a également annoncé son intention de réduire le nombre d’agences fédérales et de licencier des milliers de fonctionnaires qu’il considère comme des obstacles à la mise en œuvre de sa vision. Il a affirmé vouloir instaurer des « tests de loyauté » pour les employés fédéraux, une proposition qui a déjà suscité de vives critiques.

En matière de justice, Trump a promis de réformer le système judiciaire pour le rendre « plus rapide et plus efficace. » Il a notamment évoqué la possibilité de créer des tribunaux spécialisés pour accélérer le traitement des affaires d’immigration et de criminalité.

Dans une touche plus futuriste, Trump a dévoilé ses ambitions pour l’exploration spatiale. Il a promis de planter le drapeau américain sur Mars d’ici la fin de son mandat, en collaboration avec SpaceX, dirigée par Elon Musk. « L’avenir de l’Amérique est dans les étoiles, et nous mènerons l’humanité vers de nouveaux horizons, » a-t-il déclaré. Il a également annoncé un financement accru pour la Space Force, qu’il considère comme essentielle pour maintenir la domination des États-Unis dans l’espace.

Trump a réaffirmé son engagement envers une Amérique forte, souveraine et prospère. « Ce mandat sera celui de la renaissance américaine. Nous surmonterons les défis, nous reconstruirons notre nation, et nous restaurerons sa grandeur, » a-t-il déclaré sous les acclamations de ses partisans.

Le discours d’investiture de Donald Trump, à la fois provocateur et ambitieux, reflète une vision de leadership axée sur la force, la souveraineté nationale et une reconfiguration radicale de la société et des institutions américaines. Toutefois, les propositions controversées du président, notamment en matière de politique étrangère et d’immigration, promettent de susciter des tensions tant sur le plan national qu’international.