Sheila Cherfilus-McCormick plaide pour le maintien du TPS pour les Haïtiens…

photo: FBG: Sheila Cherfilus McCormick, representante du district 20 de l'Etat de la Floride au Congres des Etats-Unis...

MIAMI  (FL), lundi 17 février 2025Invitée à l’émission Impact One-on-One sur NBC6, la congresswoman Sheila Cherfilus-McCormick a défendu avec vigueur le maintien du Statut de Protection Temporaire (TPS) pour les Haïtiens du parti Démocrate vivant aux États-Unis. Première Haïtienne élue au Congrès américain, elle a souligné l’importance des bénéficiaires du TPS pour l’économie américaine et dénoncé les propositions visant à mettre fin à ce programme sans une analyse approfondie de ses conséquences.

« Nos titulaires du TPS sont parmi les travailleurs les plus acharnés de nos communautés. Ils contribuent à notre économie et à nos services. Dire qu’on va simplement mettre fin au TPS et expulser tout le monde, cela nous pénaliserait plus que cela ne nous aiderait », a-t-elle affirmé.

Face à l’incertitude entourant l’avenir du TPS, Cherfilus-McCormick a expliqué les efforts de son équipe pour défendre ce programme. Elle a mentionné l’envoi de lettres aux autorités fédérales et la collaboration avec d’autres membres du Congrès, notamment en Floride, afin de souligner l’impact positif des bénéficiaires du TPS. Elle a également proposé une approche plus rationnelle et pragmatique pour évaluer l’enjeu :

« Nous devons faire une cartographie des titulaires du TPS, examiner les secteurs où ils travaillent et imaginer un pays sans eux. Quel serait l’impact économique ? Si celui-ci est trop grave, nous devons envisager une autre solution, comme la création d’une voie vers la citoyenneté. »

En plus du TPS, la congresswoman a abordé la situation des résidents légaux dont le statut a expiré, appelant à une réévaluation de leur dossier afin d’éviter des expulsions qui pourraient être corrigées par des ajustements administratifs.

Alors que le sort des Haïtiens sous TPS reste incertain, Cherfilus-McCormick insiste sur la nécessité de « solutions gagnant-gagnant » et exhorte les décideurs à ne pas prendre de décisions sous le coup de la peur, mais plutôt à mesurer l’impact réel de ces mesures sur les communautés concernées et sur l’économie américaine dans son ensemble.