Miami, 6 mars 2021– C’est un programme de 60.8 millions de dollars destiné à couvrir le loyer impayé pour des locataires du comté de Miami-Dade financièrement affectés par la pandémie du COVID-19.
Exceptionnellement, les demandes des résidents sans papiers seront prises en comptes aussi sans considération de statut juridique, a appris RHINEWS.
Dans le cadre de ce programme d’aide financé par le projet de loi fédéral de relance adopté en décembre 2020, chaque foyer éligible recevra 3 000 dollars par mois, pendant douze (12) mois. Il est possible que trois mois supplémentaires soit accordés également aux personnes en difficulté.
Les demandes d’allégement des loyers qui priorisent les ménages à faible revenu, sont reçus depuis le 1e mars jusqu’au 15 mars.
Les appliquants ont d’une pièce d’identité lors de la demande d’aide dans le cadre de ce programme.
Au nombre des documents que les locataires peuvent présenter, figurent les pièces d’identités et les permis de conduire délivrés par le gouvernement américain ainsi que les passeports étrangers ; les non-citoyens peuvent bénéficier d’une aide, qu’ils vivent de manière régulière ou irrégulière dans le pays.
Marlene Bastien, activiste communautaire, directrice exécutive de ‘’ Family Action Network Movement’’ (FANM), se réjouit de la mise en place de programme qui va soulager la souffrance des familles a faible revenu.
Interviewée par RHINEWS, madame Bastien a fait savoir que les demandes d’assistance de personnes en difficulté pour faire face a leurs besoins, ont explosé ces derniers temps à cause de la pandémie du COVID-19.
Elle a qualifié ce programme dont de nombreux haitiens du comte de Miami-Dade bénéficieront d’acte historique. ‘’C’est la première fois, a-t-elle dit, qu’un programme qui ne fait de considération de statut juridique des bénéficiaires est implémenté dans la communauté.’’
Marlene Bastien s’est déclarée très satisfaite de ce programme. Elle a encouragé les haitiens à continuer à s’organiser et à exercer leurs droits en faisant pression sur les autorités pour répondre a leurs besoins.
Elle s’est félicitée de ce que ‘’FANM,’’ une organisation a but non lucratif basée a Miami, avait participé aux efforts qui ont conduit à l’adoption de ce programme soit.