Des enseignants réclament la démission du ministre de l’éducation nationale, Pierre-Josué Agénor Cadet

Josue Merilien,coordonnateur de l'UNNOH

Port-au-Prince, 26 août 2020- Des enseignants se mobilisent contre les abus de pouvoir et la répression dont certains leaders syndicaux, et des écoliers sont victimes de la part du pouvoir en place.

Ils dénoncent notamment les mesures arbitraires de transfert prises à l’encontre de des dirigeants syndicats et d’autres professeurs ainsi que le gel du chèque du dirigeant de l’UNNOH, Josué Mérilien en raison de leurs opinions critiques par rapport à l’inaction du gouvernement pour améliorer l’environnement scolaire et les conditions de travail des enseignants.

Les protestataires dénoncent des attaques perpétrées contre certains professeurs et écoliers à Jacmel, a Thiote et dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.

Ces enseignants qui observent un sit-in ce jeudi devant le Lycée des jeunes filles, continuent d’exiger un salaire moyen de soixante-quinze (75,000) mille gourdes, des avantages sociaux pour les enseignants, le paiement par l’Etat de la fin de l’année scolaires pour élèves écoles prives, l’intégration des étudiants finissants de l’Ecole Normale Supérieure dans le système scolaire conformément au protocole d’accord signé en 2017 et le départ sans condition du ministre de l’éducation nationale.

Le dirigeant de l’UNNOH, Josué Mérilien estime que l’actuel ministre de l’éducation, n’est pas à sa place. Selon lui, ce dernier devrait être en prison pour répondre de ses actes lorsqu’il était ministre de l’intérieur.