Vague de grossesses prématurées à Beaumont : Des défenseurs des droits de l’enfant inquiets

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Beaumont, 19 octobre 2020- Au moins soixante-six (66) adolescentes, âgées de treize (13) a dix-sept (17) ans sont tombées enceintes, à Beaumont (Grand-Anse), presque simultanément pendant la période de confinement liée au coronavirus, selon une étude conduite par l’Initiative Départementale Contre la Traite des Enfants (IDECT).

L’alerte a été donnée par la direction d’un établissement scolaire la zone, après avoir que constaté que nombreuses écolières manquaient à l’appel au moment de la reprise des cours pour compléter l’année scolaire 2019/2020.

Selon l’enquête de l’IDECT, ces adolescentes sont tombées enceintes à la suite de relations sexuelles avec des camarades de classe ou avec des adultes.

Gerald Guillaume, directeur exécutif de cet organisme de défense des droits humains qui se déclare inquiet par rapport à l’ampleur de cette situation, indique qu’il y a certains cas de détournement de mineurs qui nécessitent un suivi judiciaire.

Affirmant que l’enquête de l’IDECT est toujours en cours, puisque le problème pourrait être posé à l’échelle départementale, M. Guillaume informe que les premiers cas recensés ont été documenté et transmis aux autorités pour les suites nécessaires.

Selon lui, cette situation serait liée au fait que beaucoup de ces jeunes de conditions modestes soient issues des milieux ruraux et qu’elles seraient contraintes, parfois, de vendre leurs corps pour subvenir à certains besoins primaires puisqu’elles n’ont pas les ressources nécessaires pour survivre.

Il affirme que certains individus mal intentionnés profitent de leur situation de détresse et d’extrême vulnérabilité pour les exploiter sexuellement.