Uzra Zeya plaide en faveur du démantèlement des gangs armés en Haïti…

Uzra Zeya, Sous-secrétaire d’État à la Sécurité civile, à la Démocratie et aux Droits Humains et Leon Charles, Directeur General interimaire de la PNH

Port-au-Prince, mardi 12 octobre 2021- En visite officielle en Haïti, La Sous-secrétaire d’État à la Sécurité civile, à la Démocratie et aux Droits Humains, Uzra Zeya, a plaide mardi en faveur du démantèlement des gangs armés qui pourrissent la vie des citoyens.

‘‘Le démantèlement des gangs violents est vital pour la stabilité haïtienne et la sécurité des citoyens, a écrit Uzra Zeya sur son compte twitter en marge d’une rencontre avec le directeur général intérimaire de la police d’Haïti (PNH), Léon Charles.

‘‘Aujourd’hui, a-t-elle poursuivi, j’ai rencontré le DG Léon Charles pour réaffirmer le soutien continu du département au renforcement de la police communautaire, de la confiance du public, du service de renseignements et des capacités d’application de la loi.’’

La Sous-secrétaire Zeya devrait rencontrer le Premier ministre Ariel Henry pour discuter d’un dialogue politique inclusif dirigé par les Haïtiens qui conduira à des élections libres et justes ; de comment Haïti peut offrir une meilleure sécurité à tous ses citoyens ; et du soutien aux migrants haïtiens rapatriés.

Elle devrait rencontrer également le ministre de la Justice Liszt Quitel pour discuter de l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse et les massacres perpétrés au Bel-Air, à La Saline et à Grand Ravine. ‘‘Le peuple haïtien mérite justice dans tous ces cas.

Ce 12 octobre 2021 fait exactement sept (7) mois depuis que depuis que six (6) policiers haitiens des unités spécialisées de la PNH ont péri lors d’une opération policière visant à déloger des bandits à Village de Dieu, mais qui a échoué.

Massacrés par des membres du gang “5 Seconde” de “Izo” et de Manno, ainsi connus, les corps des policiers qui ont été découpés en en morceau, n’ont toujours pas été récupérés. Aucun effort n’a été fait par le haut commandement de l’institution policière pour retrouver les restes des policiers.

Ordonnée par Léon Charles, directeur général ad intérim de la PNH, cette opération du vendredi noir du 12 mars 2021 a tourné au carnage, coutant la vie aux policiers, Stanley Eugène, Ariel Poulard, Georges Renoit, Georges Vivender Alexis, Wislet Désilus et Lucdor Pierre.