Une organisation socio-politique porte plainte contre le Core Group, le FMI, la Banque Mondiale et le gouvernement d’Ariel Henry…

Symbole du Core Group et Ariel Henry, PM de facto...

OUANAMINTHE, vendredi 6 mai 2022– Le  Mouvement Mutation Haïti (MMH) affirme avoir porté plainte formellement par devant des ‘‘instances internationales’’ contre le Core Group, le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), la Banque Mondiale, le Fond Monétaire International et l’État Haïtien alléguant des violations aux droits humains garantis par la Convention américaine relative aux droits de l’homme, transgression des lois haïtiennes, dérives financières et complicité de corruption au profit du Gouvernement Ariel Henry.

L’organisation accuse ces institutions de supporter inconditionnellement Dr. Ariel Henry dans des violations de droits humains et de violer par excès de pouvoir leur statut d’ambassadeur en Haïti, de violation des droits des citoyens haïtiens d’élire et d’être élus, de non-respect de la prééminence des principes généraux de droit en absence des textes législatifs, de violation du droit de circuler à Port-au-Prince sous le silence complice des internationaux entre autres.

Selon le MMH, Ariel Henry, agissant au nom de l’État haïtien, s’octroie des pouvoirs non-prévus ni par la lettre, ni par l’esprit de la Constitution dans sa fonction publique.

« Il dirige un Gouvernement en s’accumulant les attributions du Sénat, du Chef de l’État et de celles du Chef du Gouvernement. Il gouverne impunément sans contrainte, sans durée et sans organe de contrôle. Il n’a pas pu organiser l’élection présidentielle qui a prétexté son existence », lit-on dans la plainte.

‘‘Il a dilapidé les ressources de la nation pour une tâche spécifique qu’il n’a pas pu accomplir’’, souligne l’organisation, ajoutant que le PM est le mandant et le mandataire de la nation. Son règne est sine die. Juge et partie à la fois, sa volonté est la loi.

‘‘Sa pensée, poursuit le MMH, est sa limite. Telle est la gouvernance à laquelle est soumise le destin de onze millions (11 000 000) d’habitants. La Constitution Haïtienne et les droits humains sont annihilés en Haïti’’, soutient l’organisation.

Les plaignants demandent dans leur plainte par devant les instances internationale de constater les violations des droits humains garantis par la Convention américaine relative aux droits de l’homme perpétrées en Haïti par Les Etats-Unis, la France, le Canada et l’État Haïtien ; d’ordonner à l’État Haïtien d’adopter toutes les mesures nécessaires pour protéger les droits à la vie et à l’intégrité des habitants de Port-au-Prince et d’organiser les élections sans délai.

Ils demandent également aux instances internationales de constater l’inefficacité de renouvellement du mandat BINUH au vu du chaos et de la recrudescence des violences et de lancer une enquête et appeler  les autorités nationales à assurer une réponse policière et judiciaire efficace pour neutraliser l’influence des actes de violence et juger les personnes responsables de ces actes.