PORT-AU-PRINCE, mercredi 29 mai 2024– Haïti, déjà en proie à une crise politique et une instabilité chronique, continue de sombrer dans une spirale de violence qui semble inarrêtable. Mercredi matin, Dominique Garcia Petit Papa, directeur de l’école Sainte Marie des Anges, a été brutalement abattu par des inconnus à la rue Capois, devant les locaux de son établissement.
Conduit d’urgence dans un centre hospitalier, Dominique Garcia Petit Papa n’a malheureusement pas survécu à ses blessures. Cet assassinat s’ajoute à une longue liste de meurtres et d’actes de violence qui secouent le pays, illustrant de manière tragique l’insécurité généralisée qui règne en Haïti.
L’insécurité dans le pays a atteint des niveaux alarmants, exacerbée par une crise politique profonde et une instabilité institutionnelle. Les gangs armés font la loi dans de nombreuses régions, et les autorités, dépassées par l’ampleur de la situation, attendent le déploiement d’une force multinationale pour rétablir l’ordre et la sécurité. Les citoyens vivent dans la peur constante des attaques, des enlèvements et des meurtres, souvent motivés par des luttes de pouvoir et un climat d’impunité.
Le meurtre de Dominique Garcia Petit Papa, figure respectée et dévouée à l’éducation des jeunes Haïtiens, est un rappel cruel de la réalité quotidienne à laquelle la population est confrontée. Les établissements scolaires, qui devraient être des sanctuaires de savoir et de développement, deviennent des lieux de tragédie, laissant les communautés endeuillées et les familles dévastées.
Sans l’adoption de mesures energiques, le cycle de violence et d’instabilité risque de se perpétuer, avec des conséquences dévastatrices pour l’avenir d’Haïti.
En attendant, la population haïtienne continue de souffrir et de pleurer ses victimes, comme Dominique Garcia Petit Papa, dont la vie et l’engagement envers l’éducation resteront dans les mémoires, même dans un contexte aussi sombre. Son décès est une perte tragique pour la communauté éducative et pour tout le pays, rappelant de manière poignante l’urgence d’agir contre la violence qui ravage Haïti.