Trois résidents de la Floride accusés d’expédier  des armes à feu au gang ‘‘400 Mawozo’’ en Haïti…

Lanmo 100 jou en cagoule blanche, chef du gang ''400 Mawozo''

Miami lundi 1e novembre 2021 – Résidents du sud de l’Etat de la Floride, Eliande Tunis, Jocelyn Dor et Walder St. Louis, sont accusés au niveau fédéral d’implication présumée dans un trafic d’armes a feu qu’ils feraient passer de la Floride au gang ‘‘400 Mawozo,’’ tristement célèbre pour ses séries de kidnappings collectifs.

Selon la plainte déposée contre eux, les trois hommes auraient placé des commandes d’armes pour deux supérieurs anonymes du gang 400 Mawozo. Parmi les armes commandées, il y a un fusil de type sniper Barrett modèle 82A1 de calibre 50, selon les messages échangés via WhatsApp entre les accusés et leurs interlocuteurs du gang.

Eliande Tunis, un citoyen américain, est un membre à part entière de 400 Mawozo, selon les procureurs, et aurait envoyé un message à un co-conspirateur anonyme en Haïti disant : ‘‘Nous sommes des serpents, nous glisserons pour arriver là où nous allons. Ils seraient choqués de voir Mawozo envahir Miami.’’

Les trois suspects sont accusés d’avoir acheté des armes et des munitions à des revendeurs agréés en Floride et les ont expédiés en Haïti dans des barils, dissimulés sous des piles de vêtements, de chaussures usagées et de Gatorade, selon les autorités.

“Afin de financer ce complot, Eliande Tunis a frauduleusement obtenu de l’argent de V-1, une personne âgée pour laquelle il travaillait, et celui-ci a fait virer de l’argent sur le compte bancaire de Tunis”, indique la plainte.

Les trois suspects ont commencé à expédier les armes en septembre et ont continué jusqu’à la fin octobre, selon la plainte. Ils sont chacun accusés de contrebande et d’infractions au contrôle des exportations.

Basés à la Croix-des Bouquets, les 400 Mawozo ont revendiqué le kidnapping de dix-sept (17)s missionnaires étrangers dont 16 américains et un canadien depuis deux semaines.

Ils exigent une rançon de dix-sept millions de dollars américains, soit un million par otage, en échange de leur libération.

Malgré la présence du FBI et d’experts américains en sauvetage d’otage, aucun dénouement n’a encore été trouvé. Par mi les otages, figurent des enfants en bas âge.