Ted Saint-Dic exhorte l’élite économique haïtienne à s’impliquer dans la recherche d’une solution à la crise…

photo: FBG: Jacques Ted St-Dic, membre du BSA...

PORT-AU-PRINCE, vendredi 2 septembre 2022– Jacques Ted Saint-Dic, membre du bureau de suivi de l’accord de Montana, a appelé vendredi l’élite économique haïtienne œuvrer dans la recherche d’une solution à la crise au lieu de se tenir à distance pour faire des recommandations.

Selon lui, le secteur des affaires est un acteur majeur ayant un rôle important à jouer dans le dénouement de la crise actuelle. ‘‘Il ne doit pas se comporter comme s’il était un simple spectateur dans ce qui est en train de se passer dans le pays’’, a déclaré Saint-Dic.

Il a ajouté : Nous, au niveau de l’accord de Montana, nous avons joué notre rôle pour mettre ensemble des secteurs diamétralement opposés dans le temps pour aboutir à la signature dudit accord et nous continuons d’agir pour arriver à un plus large consensus afin de résoudre de la crise ».

Il a exhorté les différentes entités du secteur des affaires à s’entendre entre elles pour faire des propositions concrètes tout en s’impliquant dans les efforts visant la résolution de la crise sur la base d’un consensus suffisant qu’aucun secteur ne pourra contester.

Saint-Dic a souligné que chacun a un rôle à jouer pour mettre fin au calvaire et a la souffrance du peuple haïtien, arguant que c’est le moment où il faut faire preuve de volonté politique et de dépassement de soi afin de favoriser une issue heureuse à la crise.

« Pendant plus d’un an, le pouvoir en place a bénéficié de toutes sortes de soutien, sauf celui de la population, mais n’est parvenu à résoudre aucun problème, ajoutant que le chaos est total et tend à s’installer durablement sans une meilleure implication des forces vives du pays pour résoudre la crise », a déclaré M. Saint-Dic.

Selon lui, l’accord de Montana/PEN modifié/GREH demeure la meilleure expression de volonté visant à résoudre la crise, soulignant que le document préconise la mise en place d’un pouvoir exécutif bicéphale, des organes de contrôle et la création de conditions de sécurité nécessaire pour tenir des élections crédibles au terme d’une transition de rupture de deux ans afin de doter le pays de dirigeants légitimes.