NEW-YORK, lundi 5 septembre 2022– Sweet Micky n’a pas pu participer au défilé du traditionnel carnaval organisé à l’occasion du ‘‘Labor day’’ (jour du travail) tenu chaque premier lundi du mois de septembre à New-York City, aux Etats-Unis.
Les démarches entreprises par la direction du groupe de l’ancien président n’ont pas abouti, a appris la rédaction de RHINEWS.
Sweet Micky est toujours sous le coup depuis 2019 d’une interdiction de la Mairie de New-York qui l’empêche de performer au carnaval de la ville après que des leaders communautaires aient sollicité en qu’il soit banni de cette festivité.
Il est souvent reproché à Sweet Micky de tenir des propos grivois et misogynes lors de ses prestations.
La décision d’interdire Sweet Micky de participer au carnaval du Labor day a été prise par l’ancien maire de New-York Bill de Blasio et n’a pas été levée par le nouveau maire de la ville Eric Adams.
L’un des activistes communautaires qui avaient écrit à la Mairie de New-York pour empêcher la participation de Sweet Micky au carnaval du jour du travail (Labor day Carnival), Roland Sainristil de solidarité des haïtiens de la diaspora (SODH) s’est félicité que Michel Martelly a été empêché d’y participer.
Selon Sainristil, ‘‘en plus de son comportement misogyne, Michel Martelly ‘‘Sweet Micky’’, en tant qu’ancien président, est aussi responsable du malheur d’Haïti à travers la gangstérisassion du pays et de l’Etat et la paupérisation de la population.’’
« Nous n’avons rien contre l’artiste, mais nous combattons le politicien, l’ancien président qui, après avoir l’Etat et les institutions de notre pays, se sert de son groupe musical pour faire campagne », a déclaré Roland Sainristil qui souhaite que l’ancien président soit déclaré persona non grata partout il passe.
Contrairement à Sweet Micky, plusieurs autres groupes musicaux haïtiens, dont T-Vice, Ekip entre autres ont participé à cette festivité retransmise en direct sur les réseaux et suivie par des millions de téléspectateurs.
Sweet Micky a déjà été empêché de se produire à Montréal, à Miami, à Boston, à New-Jersey et à Sarcelles en France, suite à des plaintes de citoyens lui reprochant notamment ses propos grivois dans ses soirées, ses liens présumés avec le milieu du crime organisé en Haïti.