SAINT-DOMINGUE, samedi 18 novembre 2023– Une vague de soutien s’élève en faveur de Lauristely Peña Solano, une éminente enseignante, communicatrice, poète et gestionnaire culturelle, victime d’une campagne de diffamation et de harcèlement en ligne orchestrée par des secteurs néofascistes dominicains.

Une petition, signée par divers professionnels et activistes, exprime une solidarité sans faille envers Lauristely, soulignant son rôle crucial dans les domaines académiques et culturels.

Suite à un lynchage médiatique et des attaques virulentes sur les réseaux sociaux, Lauristely a tragiquement mis fin à sa relation professionnelle avec la Secundaria Babeque.

Ses collègues témoignent de sa responsabilité, intégrité, créativité et leadership, des qualités qui ont été reconnues par l’État dominicain qui l’a récompensée cette année au concours littéraire “Escribir desde las aulas”.

Cette campagne diffamatoire, alimentée par des secteurs ultraconservateurs et antidémocratiques, est dénoncée dans la pétition comme une attaque contre des valeurs fondamentales telles que l’égalité, l’inclusion, le respect, la diversité et la pensée critique, des principes essentiels dans le domaine éducatif.

Non seulement Lauristely est visée, mais la diffamation s’est étendue à la Secundaria Babeque et à sa directrice, Rosalina Perdomo.

L’institution et son éducatrice, reconnues pour leur excellence académique, leur intégrité humaine et leur engagement social, sont aujourd’hui injustement attaquées.

La pétition diffusée sous forme de lettre ouverte appelle la société dominicaine à mettre fin à ces discours de haine, souvent amplifiés par des médias irresponsables et sensationnalistes.

Les médias sont également interpellés pour respecter les lois protégeant l’intégrité des personnes et s’abstenir de participer à des campagnes de diffamation contre les travailleurs de l’éducation.

De plus, la lettre dénonce l’impunité accordée par les autorités dominicaines aux responsables de campagnes de haine basées sur l’homophobie, le racisme et la misogynie.

La situation de Lauristely met en lumière la vulnérabilité des enseignants, soulignant leur droit à s’associer pour se protéger collectivement contre de telles attaques calomnieuses et pour défendre la qualité de l’éducation face à leurs ennemis.

Les défenseurs des droits humains tirent la sonnette d’alarme sur l’escalade de la persécution, des menaces et des agressions dont sont victimes de nombreuses personnes des secteurs ultraconservateurs, dénonçant l’inaction complice des autorités dominicaines.

‘‘ Ces mêmes groupes qui ciblent aujourd’hui des éducateurs renommés pourraient, s’ils restent impunis, étouffer la société dominicaine sous le poids du fondamentalisme religieux, de la pensée obscurantiste et totalitaire, éradiquant ainsi les derniers bastions de la libre expression, de la pensée critique et de l’éducation scientifique’’, soulignent les pétitionnaires.