Port-au-Prince, dimanche 12 septembre 2021– Ce 12 septembre marque le 6e mois depuis que six (6) policiers haitiens des unités spécialisées de la PNH ont péri lors d’une opération policière visant déloger des bandits a Village de Dieu, mais qui a échoué.
Massacrés par des membres du gang “5 Seconde” de “Izo” et Manno, ainsi connus, les corps des policiers qui ont été découpés en en morceau, n’ont toujours pas été récupérés. Aucun effort n’a été fait par le haut commandement de l’institution policière pour retrouver les restes des policiers.
Cependant, la PNH a négocié la récupération d’un véhicule blindé saisi par les bandits qui ont toujours en leur possession un M-60, propriété de la police nationale.
Ordonnée par Léon Charles, directeur général ad intérim de la PNH, cette opération du vendredi noir du 12 mars 2021 a tourné au carnage coutant la vie aux policiers, Stanley Eugène, Ariel Poulard, Georges Renoit, Georges Vivender Alexis, Wislet Désilus et Lucdor Pierre ne répondent plus à l’appel.
Contrairement à la tradition haïtienne, les policiers victimes n’ont pas eu droit à des funérailles et leurs parents n’ont pas pu faire le deuil.
Cette opération, qui fut la neuvième conduite sous le commandement de Léon Charles depuis qu’il a renoncé à son poste de ‘’représentant d’Haïti’’ à L’OEA et est revenu, quinze (15) ans après, à la tête de la police nationale, s’est soldée par un échec.
Piégés par les bandits, les policiers victimes ont passé plusieurs heures à solliciter des renforts qui ne sont jamais arrivés. Aucune tentative pour les aider n’a véritablement été faite.
A date, à part Carl-Henry Boucher, inspecteur général et directeur de renseignement de la PNH, qui a été mis en isolement pendant un certain, aucun autre officier de police impliqué dans l’exécution de cette opération qui a tourné court, n’a été sanctionné.