Port-au-Prince, samedi 15 janvier 2022- Pour le mouvement EN AVANT, la signature de l’accord PEN-MONTANA est un pas dans la bonne direction qui signifie le rapprochement de deux grandes tendances politiques convaincues de travailler ensemble pour une vraie solution à la crise.
Cependant, EN AVANT exprime certaines réserves sur la durée et le contenu de la transition telle que proposée, et sur la manière de former le conseil présidentiel.
EN AVANT dit ‘‘accorder une importance particulière à ces réserves qui, sitôt éclaircies, pourraient l’amener à une nouvelle décision au moment venu.
Selon un communiqué de ce mouvement politique, ‘‘la signature de cet accord constitue une avancée majeure vers une solution finale concertée puisque les étoiles commencent à s’aligner et qu’un dialogue final est désormais envisageable dans les meilleurs délais.’’
Il encourage le président du Sénat amputé, Joseph Lambert et le Premier Ministre de facto Ariel Henry, à se mettre d’accord pour faciliter la tenue d’une conférence politique de haute portée entre les protagonistes majeurs de la crise. ‘‘Pour renforcer la crédibilité de cet effort de négociation, il serait indiqué d’y associer des autorités morales représentant des secteurs vitaux de la vie nationale,’’ soutient le communiqué.
Dane le même temps, EN AVANT met en garde le Premier Ministre de facto Ariel Henry et ses alliés à ne pas faire obstacle à la recherche de ce large consensus qui est la seule voie capable de sortir Haïti de l’impasse actuelle. ‘‘Toute tentative de passage en force est vouée à l’échec,’’ selon EN AVANT.
‘‘Le Premier Ministre de facto, son gouvernement et ses alliés doivent être conscients qu’ils sont en fonction à partir d’un vide et que leur mandat consiste essentiellement à restaurer la sécurité et organiser des élections. Tout ceci ne sera jamais possible sans un large consensus,’’ souligne EN AVANT.
Le mouvement politique dirigé par l’ancien député de Pétion-Ville, estime que les deux jours de retraite gouvernementales, annoncés en grande pompe par les autorités en place, auraient dû être consacrés aux négociations pour trouver la formule finale de transition.