Port-au-Prince, le 7 avril 2024– Face à une montée alarmante de la violence, des bandits armés ont profané la première Église Baptiste de Port-au-Prince, située rue de la Réunion, marquant un nouveau sommet dans le manque de respect pour les lieux sacrés. Le Révérend Josué Mathieu, dirigeant de cette institution religieuse, a révélé ce sinistre événement le 6 avril, plongeant ainsi la communauté et le patrimoine national dans la tristesse.
Les vandales ont méthodiquement vidé l’église de ses biens précieux, emportant matériel de sonorisation, projecteurs, équipements informatiques, instruments de musique, et autres appareils électroniques. Cet acte de vandalisme au temple, qui a bravé les épreuves du temps pendant près de deux siècles, met en lumière les défis sécuritaires et le besoin accru de protéger les espaces de culte à travers le pays.
L’attaque n’est pas seulement une tragédie pour les fidèles mais elle touche également à l’essence même de l’héritage culturel et historique haïtien, la première Église Baptiste étant un pilier de la vie communautaire depuis sa fondation. Face à cette profanation, un appel urgent est lancé aux forces de l’ordre et aux autorités pour qu’elles agissent sans délai afin d’assurer la sécurité des édifices religieux et culturels.
Alors que la communauté est encore sous le choc, l’incidence renforce l’urgence d’une action collective pour renforcer la sécurité, promouvoir la paix et l’unité au sein de la société haïtienne. L’attaque contre cette église historique souligne cruellement la fragilité des institutions face à la dégradation de l’ordre public et appelle à un sursaut national pour préserver et honorer le riche patrimoine et les valeurs communes.