Port-au-Prince, vendredi 9 juillet 2021– Le CARDH exige une enquête internationale autour de l’assassinat de Jovenel Moïse.
L’orgasme de défense des droits humains justifie sa démarche par le dysfonctionnement des trois pouvoirs de l’Etat dont la justice. Le CARDH s’inquiète également de l’empressement de Claude Joseph qui affirme qu’il dirige le pays jusqu’à la réalisation des élections et que la situation est sous contrôle.
Le CARDH estime légitime d’entrevoir une tentative de coup d’Etat de Claude Joseph qui a défilé devant les puissantes ambassades pour valider son coup, soulignant qu’un nouveau premier ministre de facto a été nommé le 5 juillet
Comment l’assassinat du président peut-il être planifié et exécuté facilement sans incidents (même un agent de la garde présidentielle n’a été touché…),’’ s’interroge le CARDH dans un communiqué ?
L’organisation des droits humains relève que la responsabilité de la garde présidentielle (USGPN, USP, CAT-TEAM…) n’a jamais été évoquée dans les prises de positions officielles. Maintenant la police veut faire croire, à travers des subterfuges, selon le CARDH.
Le CARDH estime qu’au nom de la morale et de la justice internationale, la lumière doit être faite sur cet acte crapuleux qui dérange la conscience collective, souvent évoquée par la coopération internationale, particulièrement les « super » puissances. ‘’Les notes de sympathies ne suffisent pas,’’ soutient-il.
Le Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme appelle toute la société à trouver, le plus vite possible, une alternative devant conduire au rétablissement de l’État