WASHINGTON, mardi 21 novembre 2023 – Le Département d’État américain annonce une nouvelle politique de restriction des visas visant à contrôler les vols charters vers le Nicaragua, en particulier ceux destinés aux migrants irréguliers.
Dans un communiqué officiel, le Département d’État souligne “une tendance croissante chez les compagnies de vols charters qui proposent des vols – et facturent des prix d’extorsion – poussant les migrants sur un chemin terrestre dangereux vers le nord, jusqu’à la frontière américaine”. Le communiqué précise que de nombreux migrants ainsi acheminés n’ont pas de base légale pour entrer ou séjourner aux États-Unis, les exposant à des risques considérables et entraînant souvent leur renvoi dans leur pays d’origine après avoir engagé d’importantes ressources personnelles.
Le Département d’État a informé que dans le cadre de son approche globale de lutte contre la migration irrégulière, le gouvernement américain met en place des restrictions de visa en vertu de l’INA 212 (a)(3)(C) pour les propriétaires, dirigeants et hauts fonctionnaires des entreprises proposant des vols charters au Nicaragua, particulièrement conçus pour être utilisés par des migrants irréguliers cherchant à atteindre les États-Unis.
“Ces vols charters et leurs opérateurs ciblent les migrants et les mettent en danger. Nous collaborons avec les gouvernements de la région et le secteur privé pour éliminer cette exploitation”, déclare le Département d’État, soulignant son engagement à travailler en étroite collaboration avec les partenaires régionaux.
“Nous exhortons les Haïtiens, les Cubains et les autres migrants potentiels à rechercher les nombreuses voies sûres et légales disponibles pour migrer vers les États-Unis”, ajoute le communiqué. L’administration actuelle affirme avoir réalisé la plus grande expansion des voies légales depuis des décennies et continuera à imposer des conséquences, y compris le renvoi vers leur pays d’origine, à ceux qui n’utilisent pas ces voies légales pour venir aux États-Unis et qui n’ont pas de base légale pour y rester, conclut le Département d’État.