Par JC,
Port-au-Prince, le 21 octobre 2020- (RHInews)- La mort tragique du policier de l’USGPN Jean Rosener Glésil dans un hôtel de la capitale dans la soirée du 14 au 15 octobre 2020 a soulevé l’indignation au sein de plusieurs unités de la police et de la population, apprend-t-on.
Pourtant, la Direction générale de la police nationale a qualifié cette “exécution” d’”incident malheureux”, sans pour autant annoncer l’ouverture d’une enquête pour faire le jour sur cette opération policière qui a tourné au vinaigre à laquelle a participé sur le terrain le commandant Rameau Normil.
Tout en déplorant cette situation et présentant ses condoléances aux parents du disparu et aux policiers, le Directeur général par intérim de la police nationale Rameau Normil déclare rappeler à tous les policiers, “qu’en toutes circonstances, il leur incombe d’observer les règles de base apprises à l’école et à l’académie de police pour leur protection personnelle et celle d’autrui”.
Selon des sources concordantes, Jean Rosener Glésil se serait identifié lors d’une descente des lieux d’une escouade d’agents de la DCPJ appuyés par la DCPA, à l’hôtel Révélation à Delmas 35, avant qu’il se serait abattu à bout portant
Sans piper mot sur les circonstances de ce drame qui jette l’émoi au sein de la famille du policier Jean Rosener Grésil, Rameau Normil indique qu’“en tenue civile et hors service, le policier doit se soumettre à toute injonction de policiers en service et en opération et éviter tout geste brusque susceptible d’entrainer des réactions regrettables”.
Cette note datée du 19 octobre 2020 exhorte les policiers à se ressaisir, à faire prévue de discipline et de professionnalisme, tout en réclamant leur coopération pour garantir l’harmonie au sein de l’institution et faciliter le bon déroulement de toutes interventions policières
L’Office de la Protection du Citoyen a qualifié le 18 octobre dernier l’assassinat du policier Jean Rosener Glésil d’agissements barbares et a interpellé le Haut commandement de la PNH.