Port-au-Prince, 17 juillet 2021- Près d’une centaine de journalistes, staff de Radio Vision 2000, le Directeur Exécutif du RNDDH, Pierre Espérance, les forums et associations de journalistes, auxquels Diego était membre : L’Association des journalistes haïtiens (AJH) ; l’Association haïtienne des journalistes d’investigation (AHJI) ; l’Association haïtienne des journalistes économiques pour le développement durable (AHJEDD) ; Solidarité des femmes haïtiennes journalistes (SOFEHJ) ; Zanmi Laprès et Média Infos Plus (MI+), ont assisté ce samedi 17 juillet, à une messe de requiem, en la paroisse Saint-Louis Roi de France, en mémoire du journaliste assassiné Diégo O. Charles, de Radio Vision 2000.
Des gerbes de fleurs et de bougies entourant la photo de Diégo étaient placées devant l’autel où le célébrant principal, Père Laurent Pierre, assisté des pères Verna Cinéus, Eric Côtière et Diacre Evens Pierre- Antoine, a fait éloge pour ce jeune journaliste assassiné chez lui, à Christ-Roi, par des inconnus armés.
Diégo Charles âgé de 33 ans, traitait des sujets d’importance ayant rapport aux droits de l’homme. Le Prélat déclare que l’employé de vision 2000 n’a rien fait de mal pour mériter un tel sort. Père Laurent Pierre réclame justice pour Diego et pour sa famille.
Quant au directeur des nouvelles à Radio Vision 2000, Enock Arisma, Diégo était un rude travailleur, l’un des meilleurs reporters de la station. Il souhaite que les assassins ne retrouvent plus leur sommeil et soient arrêtés et punis selon la loi. De Hansy Mars, coordonnateur de l’AHJEDD à Ruben Dumont de l’AHJI, les hommages étaient sincères et on sent le vide au sein de la corporation, depuis sa disparition.
Le Directeur de Radio vision 2000 qui n’a pas pris la parole, Léopold Berlanger Jr, était très attristé tout au long de la messe de requiem. Le sanctus Dominus deus sabaoth, chanté en chœur par les journalistes présents dans la salle, donnaient à l’assistance, une atmosphère d’un au revoir pour un ami passionné de son métier de plume et voilà des escadrons de la mort, lui enlèvent ce qu’il avait de plus important, sa vie.
Après la messe, les journalistes se dirigent en cortège pour déposer devant la barrière de la maison du journaliste, des gerbes de fleurs et des bougies allumées pour dire la vie continue avec Diego.
Rappelons que les funérailles de Diégo Charles ont été chantées, le 13 juillet dernier, en la chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse à Jérémie, département de la Grand’ Anse.