MIAMI, samedi 23 novembre 2024– Les deux membres observateurs du CPT sont également des Conseillers- Présidents, tout comme les autres, mais pourquoi n’ont-ils pas de droit de vote ?

Sinon, quelle est leur utilité au sein du conseil ?

Pourquoi les désigne-t-on comme Conseillers-Président si on refuse de leur accorder un droit de vote ?

Quelle est leur utilité sans droit de vote ?

Pendant ce temps, le peuple souffre, et dans l’une des fonctions les plus importantes de l’État, nous payons deux observateurs de gros salaires et leur accordons de grands privilèges alors qu’ils n’accomplissent rien.

Qu’observent-ils exactement ? Expliquez-moi, s’il vous plaît.

Quant aux trois autres conseillers impliqués, ils devraient démissionner pour des raisons morales et éthiques.

Les fonctions publiques doivent être exercées avec prestige, car cela renforce votre crédibilité et votre autorité. Aller tenir une réunion secrète dans une petite chambre d’hôtel avec un président de banque qui est sur la sellette, sans inscrire cette réunion à l’ordre du jour officiel du CPT, c’est une faute grave.

Quoi ? Vous vous êtes réunis avec le Président de la BNC juste pour plaisanter ? Allons, soyez sérieux !

Messieurs les Conseillers-Présidentis Gilles, Augustin et Vertilaire, personne ne devrait vous déclarer coupables sans le verdict d’un tribunal, mais vos actions dans cette affaire ne font pas honneur à la dignité et au prestige de vos positions et de vos fonctions à la Présidence.

Oui, vous devriez démissionner ou vous mettre en retrait.

Cet exemple devrait servir de leçon pour les autres autorités appelées à diriger le pays à l’avenir.

Concernant le CPT lui-même :

Le CPT a nommé un nouveau Premier ministre à la tête d’un nouveau gouvernement. Si, après cinq mois sous la présidence de Voltaire, l’insécurité ne s’améliore pas et qu’il n’y a pas de résultats probants, cela prouvera que le CPT et l’ensemble du gouvernement sont incapables, même s’ils peuvent avoir de la bonne volonté.

À ce moment-là, ils devront plier bagage et partir. Le pays ne peut pas continuer à payer des fonctionnaires avec de gros salaires sans obtenir de résultats. C’est inacceptable.

La bonne volonté seule ne suffira pas à nous sortir de cet abîme. Cela demande du leadership, des compétences, la capacité de mobiliser des talents, un sentiment d’appartenance, de l’intelligence, de la stratégie, du courage et du patriotisme.

Cependant, s’ils obtiennent des résultats, le peuple pourra enfin respirer. Le Président Voltaire pourra alors rester en tant que Président du CPT pour achever le reste de la transition. Le pays a besoin de résultats. Le peuple attend des résultats.

Le peuple est fatigué. Le peuple n’en peut plus.

Hugues Montoban, BLS, MPAAnalyste politique